Les vacances de la Toussaint touchent à leur fin.
Les cours reprennent mardi matin après 10 jours de pause, qui se sont avérés bien utiles pour...travailler !
Nous avons tant de choses à apprendre, que le fait de ne pas aller en cours a pu libérer de précieux créneaux pour pallier nos lacunes !
Notamment, pour ma part, au niveau des institutions européennes... Et du vocabulaire politique en allemand !!
Une tâche importante nous attend dès mardi : organiser une conférence simulée pour les M2, sur le thème des Roms. Les élèves de M2 devront donc interpréter les discours en consécutive.
Nous devons trouver deux orateurs par langue de travail (dans le cas des M2, il s'agit de l'anglais et de l'espagnol) et tout mettre en place (choisir la date et l'heure, réserver la salle, nous occuper de la communication, vérifier que le matériel fonctionne, présenter la conférence, introduire les participants, etc.)
Nous avons 3 semaines pour atteindre le but fixé.
La tension monte d'un cran !
Sans oublier qu'à partir de maintenant, nous allons nous entraîner à la prise de notes à proprement parler. Les vacances servaient aussi à commencer à développer nos propres symboles.
Voyons maintenant s'il sera facile ou non de les employer et les systématiser !
To be continued...
dimanche 31 octobre 2010
mardi 19 octobre 2010
Dans le feu de l'action !
Nous voilà au milieu de la cinquième semaine.
Les choses "sérieuses" commencent à se mettre en place !
Les exercices de mémoire s'allongent (nous passons désormais à de petits paragraphes) et avec certains enseignants, nous pouvons même prendre en note quelques mots-clefs (des noms dans un premier temps, puis des verbes).
Hier soir, en cours avec Rebecca Bowen-Yobé, nous avons commencé à présenter des articles nous-mêmes, ce qui permettait une grande variété de thèmes et d'orateurs. (Très bien pour s'habituer aux différents accents !)
Mais pour l'instant, nous ne sommes pas encore essayés à la technique de la prise de notes à proprement parler. Ceci dit, c'est pour très bientôt, puisque ce thème a fait l'objet du cours de méthodologie de l'interprétation ce matin...Nous devons d'ailleurs avoir développé nos propres symboles pour après les vacances, c'est-à-dire pour le 2 novembre.
En effet, il faut avoir une bonne capacité à rendre des termes parfois complexes en images, et donc en symboles, pour gagner un maximum de temps lors des interprétations consécutives, car il est évident que l'on n'a pas le temps d'écrire les mots en entier !! Ce serait contre-productif au possible, et ce n'est pas le but d'une consécutive...
Bref, les premières semaines à l'ITI-RI offrent une entrée en matière progressive et bien adaptée.
Il est important de ne pas brûler les étapes (mémoire PUIS prise de notes) afin d'être capable de produire de bonnes consécutives d'ici quelques mois.
Sur ce, au boulot...
J'ai encore une traduction allemand-français à terminer, pour le cours de Mme Annie Wollitz (http://traductions.wollitz.pagesperso-orange.fr/pages/corpsfr.html), qui nous initie cette semaine à la traduction médicale. En matière de traduction, mieux vaut en effet se spécialiser si l'on veut avoir une chance de "survivre" dans le milieu !
Les choses "sérieuses" commencent à se mettre en place !
Les exercices de mémoire s'allongent (nous passons désormais à de petits paragraphes) et avec certains enseignants, nous pouvons même prendre en note quelques mots-clefs (des noms dans un premier temps, puis des verbes).
Hier soir, en cours avec Rebecca Bowen-Yobé, nous avons commencé à présenter des articles nous-mêmes, ce qui permettait une grande variété de thèmes et d'orateurs. (Très bien pour s'habituer aux différents accents !)
Mais pour l'instant, nous ne sommes pas encore essayés à la technique de la prise de notes à proprement parler. Ceci dit, c'est pour très bientôt, puisque ce thème a fait l'objet du cours de méthodologie de l'interprétation ce matin...Nous devons d'ailleurs avoir développé nos propres symboles pour après les vacances, c'est-à-dire pour le 2 novembre.
En effet, il faut avoir une bonne capacité à rendre des termes parfois complexes en images, et donc en symboles, pour gagner un maximum de temps lors des interprétations consécutives, car il est évident que l'on n'a pas le temps d'écrire les mots en entier !! Ce serait contre-productif au possible, et ce n'est pas le but d'une consécutive...
Bref, les premières semaines à l'ITI-RI offrent une entrée en matière progressive et bien adaptée.
Il est important de ne pas brûler les étapes (mémoire PUIS prise de notes) afin d'être capable de produire de bonnes consécutives d'ici quelques mois.
Sur ce, au boulot...
J'ai encore une traduction allemand-français à terminer, pour le cours de Mme Annie Wollitz (http://traductions.wollitz.pagesperso-orange.fr/pages/corpsfr.html), qui nous initie cette semaine à la traduction médicale. En matière de traduction, mieux vaut en effet se spécialiser si l'on veut avoir une chance de "survivre" dans le milieu !
jeudi 7 octobre 2010
Mémoire & curiosité
Je reviens vous donner quelques nouvelles, à l'issue de la troisième semaine de cours...
Le rythme s'est quelque peu intensifié. Quoique, c'est sans doute dû au fait que j'avais une traduction notée à rendre il y a 3 jours, et que nous avons donc passé de nombreuses, très nombreuses heures dessus avec ma binôme !
Il faut bien le reconnaître, les études d'interprète donnent parfois l'impression (en fait ce n'est pas une impression, c'est un fait !) de passer sa journée à travailler, non-stop, quasiment sans aucune pause, entre le lever et le coucher...Toujours quelque chose à vérifier, à lire, à écouter, à apprendre, à analyser...C'est un travail sans fin !
D'où l'importance, à mon avis, d'une vraie activité extra-scolaire, sans laquelle je pense qu'il est difficile de conserver une santé mentale digne de ce nom ! Dans mon cas : le théâtre d'improvisation. Je viens de m'y mettre hier, avec une collègue de M2, et ça fait un bien fou (sans compter que c'est une activité utile pour l'interprétation) !
Bref, revenons un peu à la description des cours à l'ITI-RI.
Je me rends compte que j'ai assez peu mentionné mes enseignants de traduction !
Ils sont pourtant d'autant plus intéressants qu'ils ont chacun leur méthode, et nous offrent tous leur savoir de différentes manières. Mme Hélène Meisberger, par exemple, professeur de traduction anglais-français, encourage beaucoup au dialogue. Elle nous incite à prendre beaucoup de recul sur les textes que nous étudions.
M. Thierry Grass, enseignant de traduction allemand-français, nous a initié quant à lui à la traduction sous Omega-T, un logiciel gratuit qui permet donc de travailler avec des mémoires de traduction, et de nous constituer des glossaires.
Il nous a expliqué dès le début que la plupart de ses collègues n'appréciaient pas forcément de travailler sous un logiciel tel qu'Omega-T, mais je trouve que c'est une bonne chose qu'il nous montre cet outil et qu'il nous apprenne à nous en servir ; cela nous donne une autre approche de la traduction.
Les traductions, dans l'ensemble, sont assez chronophages...C'est un travail intéressant, car en plus d'apporter beaucoup de nouveau vocabulaire et de culture générale (les thèmes abordés sont incroyablement divers et nécessitent souvent de nombreuses recherches), il oblige à choisir ses mots avec une grande précision. Comme plusieurs profs le disent eux-mêmes, les mots sont comme des legos...Il faut juste trouver comment les imbriquer !
C'est extrêmement juste. Et c'est un exercice mental que je trouve très plaisant.
Ceci m'amène à vous présenter davantage les cours de français : notre enseignante est Mme Angèle Denninger. J'apprécie énormément ses cours, car je dois dire que je suis férue de langue française (avec un père lui-même professeur de français, ce n'est pas étonnant !) et nous devons à chaque cours trouver des synonymes, reformuler, écrire de courtes dissertations (le thème de mercredi : "Les mots, générateurs de maux ?") en employant le nouveau vocabulaire appris en classe la semaine précédente ; bref, le tout contribue à élargir considérablement notre lexique, notre réflexion, ainsi que l'usage de notre langue maternelle, ce qui est capital pour l'interprétation ! Et aussi pour la traduction, bien entendu.
Pour les vacances de la Toussaint, nous devons avoir lu un livre édité en 2008, 2009 ou 2010 (récent, donc) et en faire un "résumé attractif" en une vingtaine de lignes, plus présenter 5 mots ou expressions méconnus, et leur trouver des synonymes, voire antonymes et expliquer leur étymologie. Enfin, il faut choisir deux passages, et expliquer pour quelle raison ils nous ont plu ou marqué.
Je termine à l'instant mon bouquin pour ce travail, d'ailleurs. J'avais choisi "La Valse lente des tortues" de Katherine Pancol.
En cours d'interprétation, nous poursuivons les exercices de mémoire, cette fois sur des portions de textes un peu plus longues. Toujours pas le droit à la prise de notes. D'ailleurs en fonction de notre état de fatigue, l'exercice s'avère plus ou moins ardu...
Par exemple ce soir, nous avions un cours d'interprétation anglais-français à 17h30. Juste avant, pendant près d'une heure, nous avions pratiqué des exercices de mémoire avec quelques collègues-élèves-interprètes. Hé bien j'avais déjà la tête un peu lessivée en arrivant en cours, et résultat des courses : quand il a fallu faire les exercices avec le prof, j'avais l'impression que mon cerveau était parti en vacances !
A éviter, donc. Du moins pour ma part. Je n'ai pas encore assez d'endurance pour me le permettre !
Mais j'en profite pour souligner le fait qu'il faut une bonne hygiène de vie pour étudier l'interprétation, sinon la fatigue deviendra votre pire ennemi !!
Et pour finir ce (long) message du jour, je terminerai avec un petit compte-rendu du cours de méthodologie de l'interprétation que nous suivons tous les mardis auprès de M. Delâtre, qui est une mine d'inspiration, et nous fait prendre conscience du chemin qu'il nous reste à parcourir et de la somme de travail que nous devons fournir !! Ce cours, qui est suivi en option par nombre d'élèves-traducteurs et rend ainsi l'audience assez importante, est pour moi pratiquement comme un cours de théâtre (que de souvenirs !), d'ailleurs j'ai eu l'immense honneur de présenter la météo la semaine dernière (!) et deux de mes collègues se sont attelés à la présentation d'une émission culinaire ce mardi ! Excellents exercices pour utiliser un vocabulaire précis, s'habituer à être exposé en public et sortir la voix (le tout en faisant attention à ses tics...!)
Et puis je dois dire que, quand on sort de ce cours, on n'a qu'une seule envie : apprendre. Plus.
Être encore plus curieux.
D'ailleurs c'est bien simple : à la sortie de chaque cours avec M. Delâtre, je cours acheter quelque chose (elle va décidément me coûter très cher, cette année à l'ITI-RI !) --> un dictionnaire des proverbes & citations, une carte du monde en allemand, un index de tous les drapeaux du monde (d'ailleurs, devinez quelle est ma toute dernière occupation le soir juste avant de dormir ?! Bingo, l'apprentissage de 3 ou 4 nouveaux drapeaux !)
Bref. Que je passe en M2 ou non à la fin de l'année, une chose est sure : j'aurai appris tout un tas de choses !!
Sans oublier qu'aujourd'hui, je suis allée au Conseil de l'Europe pour la première fois avec 3 personnes de ma classe d'interprétation + plusieurs élèves-traducteurs. C'était assez magique...Le but : y travailler dans deux ans, qui sait ?!
Le rythme s'est quelque peu intensifié. Quoique, c'est sans doute dû au fait que j'avais une traduction notée à rendre il y a 3 jours, et que nous avons donc passé de nombreuses, très nombreuses heures dessus avec ma binôme !
Il faut bien le reconnaître, les études d'interprète donnent parfois l'impression (en fait ce n'est pas une impression, c'est un fait !) de passer sa journée à travailler, non-stop, quasiment sans aucune pause, entre le lever et le coucher...Toujours quelque chose à vérifier, à lire, à écouter, à apprendre, à analyser...C'est un travail sans fin !
D'où l'importance, à mon avis, d'une vraie activité extra-scolaire, sans laquelle je pense qu'il est difficile de conserver une santé mentale digne de ce nom ! Dans mon cas : le théâtre d'improvisation. Je viens de m'y mettre hier, avec une collègue de M2, et ça fait un bien fou (sans compter que c'est une activité utile pour l'interprétation) !
Bref, revenons un peu à la description des cours à l'ITI-RI.
Je me rends compte que j'ai assez peu mentionné mes enseignants de traduction !
Ils sont pourtant d'autant plus intéressants qu'ils ont chacun leur méthode, et nous offrent tous leur savoir de différentes manières. Mme Hélène Meisberger, par exemple, professeur de traduction anglais-français, encourage beaucoup au dialogue. Elle nous incite à prendre beaucoup de recul sur les textes que nous étudions.
M. Thierry Grass, enseignant de traduction allemand-français, nous a initié quant à lui à la traduction sous Omega-T, un logiciel gratuit qui permet donc de travailler avec des mémoires de traduction, et de nous constituer des glossaires.
Il nous a expliqué dès le début que la plupart de ses collègues n'appréciaient pas forcément de travailler sous un logiciel tel qu'Omega-T, mais je trouve que c'est une bonne chose qu'il nous montre cet outil et qu'il nous apprenne à nous en servir ; cela nous donne une autre approche de la traduction.
Les traductions, dans l'ensemble, sont assez chronophages...C'est un travail intéressant, car en plus d'apporter beaucoup de nouveau vocabulaire et de culture générale (les thèmes abordés sont incroyablement divers et nécessitent souvent de nombreuses recherches), il oblige à choisir ses mots avec une grande précision. Comme plusieurs profs le disent eux-mêmes, les mots sont comme des legos...Il faut juste trouver comment les imbriquer !
C'est extrêmement juste. Et c'est un exercice mental que je trouve très plaisant.
Ceci m'amène à vous présenter davantage les cours de français : notre enseignante est Mme Angèle Denninger. J'apprécie énormément ses cours, car je dois dire que je suis férue de langue française (avec un père lui-même professeur de français, ce n'est pas étonnant !) et nous devons à chaque cours trouver des synonymes, reformuler, écrire de courtes dissertations (le thème de mercredi : "Les mots, générateurs de maux ?") en employant le nouveau vocabulaire appris en classe la semaine précédente ; bref, le tout contribue à élargir considérablement notre lexique, notre réflexion, ainsi que l'usage de notre langue maternelle, ce qui est capital pour l'interprétation ! Et aussi pour la traduction, bien entendu.
Pour les vacances de la Toussaint, nous devons avoir lu un livre édité en 2008, 2009 ou 2010 (récent, donc) et en faire un "résumé attractif" en une vingtaine de lignes, plus présenter 5 mots ou expressions méconnus, et leur trouver des synonymes, voire antonymes et expliquer leur étymologie. Enfin, il faut choisir deux passages, et expliquer pour quelle raison ils nous ont plu ou marqué.
Je termine à l'instant mon bouquin pour ce travail, d'ailleurs. J'avais choisi "La Valse lente des tortues" de Katherine Pancol.
En cours d'interprétation, nous poursuivons les exercices de mémoire, cette fois sur des portions de textes un peu plus longues. Toujours pas le droit à la prise de notes. D'ailleurs en fonction de notre état de fatigue, l'exercice s'avère plus ou moins ardu...
Par exemple ce soir, nous avions un cours d'interprétation anglais-français à 17h30. Juste avant, pendant près d'une heure, nous avions pratiqué des exercices de mémoire avec quelques collègues-élèves-interprètes. Hé bien j'avais déjà la tête un peu lessivée en arrivant en cours, et résultat des courses : quand il a fallu faire les exercices avec le prof, j'avais l'impression que mon cerveau était parti en vacances !
A éviter, donc. Du moins pour ma part. Je n'ai pas encore assez d'endurance pour me le permettre !
Mais j'en profite pour souligner le fait qu'il faut une bonne hygiène de vie pour étudier l'interprétation, sinon la fatigue deviendra votre pire ennemi !!
Et pour finir ce (long) message du jour, je terminerai avec un petit compte-rendu du cours de méthodologie de l'interprétation que nous suivons tous les mardis auprès de M. Delâtre, qui est une mine d'inspiration, et nous fait prendre conscience du chemin qu'il nous reste à parcourir et de la somme de travail que nous devons fournir !! Ce cours, qui est suivi en option par nombre d'élèves-traducteurs et rend ainsi l'audience assez importante, est pour moi pratiquement comme un cours de théâtre (que de souvenirs !), d'ailleurs j'ai eu l'immense honneur de présenter la météo la semaine dernière (!) et deux de mes collègues se sont attelés à la présentation d'une émission culinaire ce mardi ! Excellents exercices pour utiliser un vocabulaire précis, s'habituer à être exposé en public et sortir la voix (le tout en faisant attention à ses tics...!)
Et puis je dois dire que, quand on sort de ce cours, on n'a qu'une seule envie : apprendre. Plus.
Être encore plus curieux.
D'ailleurs c'est bien simple : à la sortie de chaque cours avec M. Delâtre, je cours acheter quelque chose (elle va décidément me coûter très cher, cette année à l'ITI-RI !) --> un dictionnaire des proverbes & citations, une carte du monde en allemand, un index de tous les drapeaux du monde (d'ailleurs, devinez quelle est ma toute dernière occupation le soir juste avant de dormir ?! Bingo, l'apprentissage de 3 ou 4 nouveaux drapeaux !)
Bref. Que je passe en M2 ou non à la fin de l'année, une chose est sure : j'aurai appris tout un tas de choses !!
Sans oublier qu'aujourd'hui, je suis allée au Conseil de l'Europe pour la première fois avec 3 personnes de ma classe d'interprétation + plusieurs élèves-traducteurs. C'était assez magique...Le but : y travailler dans deux ans, qui sait ?!
Inscription à :
Articles (Atom)