vendredi 20 août 2010

Dans 1 mois, ça commence...!

Nous sommes le 20 août, donc dans un mois pile, à cette heure-ci, je serai assise dans une salle à Strasbourg, à écouter les explications et conseils des enseignants concernant l'année à venir...

Comme face à tout changement, c'est un mélange de peur et d'excitation qui s'empare de moi à chaque fois que je pense à ce premier jour ! (Et à l'année entière, en fait !)
Et un changement, c'en est un : je dois quitter Munich, où je vis actuellement, et passer en mode week-end pour voir ceux qui me sont chers...
Sans compter la reprise d'études : j'ai terminé ma dernière année d'études en 2005 et ai travaillé depuis, alors il faut se réhabituer au rythme "cours, travail à la maison, examens" ! Encore que ce ne devrait pas être un trop gros problème, car je dois dire que j'aime énormément apprendre, et les cours ont toute ma vie été un plaisir plutôt qu'autre chose.

Mais là, je sais que le challenge sera de taille...Je n'ai aucune idée de si je serai à la hauteur ou non.
Il est très difficile, à mon sens, d'évaluer ses langues, de savoir si telle ou telle langue que l'on parle est une langue C, ou pas tout à fait...Une langue B, peut-être, mais avec elle, "puis-je parler facilement de politique et d'économie" ? Bref...Tout un tas de questions auxquelles il faut pourtant répondre lorsqu'il s'agit de se présenter aux examens d'admission !

Et je me suis donc présentée avec un anglais B et un allemand C. Mais avec quelle combinaison ais-je finalement été admise ? Cela ne m'a pas été précisé.
Je sais que les enseignants sont particulièrement sévères avec les anglais et allemands B à Strasbourg, ce qui est normal car ce métier exige l'excellence (ou du moins qu'on s'en rapproche !)...
Je me prépare donc à une éventuelle rétrogradation de mon anglais...Peut-être que ça n'arrivera pas, mais mieux vaut y être préparée, arriver en cours sans prétention aucune, et faire confiance au jugement et conseils des interprètes qui nous feront cours.
Je crois que l'humilité est très importante dans ce métier, parce qu'on ne sait jamais tout, de toutes façons ! Quand on voit que même les interprètes chevronnés continuent à travailler leurs langues plusieurs heures par jour, ça laisse songeur...

Bref ! Comme le disait une élève qui vient de terminer son année de M1, "en tant qu'élève-interprète, tu n'as pas le temps d'avoir une vie sociale " ! A bon entendeur...!

Je vais donc retourner à mes lexiques, journaux, dictionnaires et autres Podcasts pour continuer à m'entraîner en vue de la rentrée ! Dans un prochain message, je me présenterai un peu plus, car je me rends compte que je n'ai pas encore expliqué ici mon parcours avant d'intégrer l'ITI-RI. Vous allez être surpris ! ;-)

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