Nous voici dans la deuxième semaine de cours.
Nous avons rencontré notre troisième professeur d'interprétation anglais-français ce matin, il s'agit de Mme Rebecca J. Bowen-Yobé, une interprète de conférence de nationalité américaine qui travaille pour le Conseil de l'Europe.
Ce qui est passionnant, c'est que chaque enseignant a sa méthode pour nous faire travailler (les prémices de) l'interprétation.
En général, nous débutons pas des exercices de mémoire, portant sur une ou sur deux phrases. Puis nous devons en restituer l'essence (à l'oral, cela va sans dire), soit dans la langue-source, dans dans la langue-cible, ou parfois les deux à la suite.
Puis ce matin, nous avons effectué un exercice très intéressant qui consistait à ne noter qu'un seul mot par phrase, dans la langue-cible de préférence, puis à tenter de restituer la phrase dans son ensemble grâce à ce mot-clef.
En règle générale, tous ces premiers cours d'interprétation ont permis de mettre en exergue les différents types de mémoires de chacun (en tous cas, pour ma part, j'ai pu me rendre compte que ma mémoire très visuelle - apprentissage de textes de théâtre oblige - est un léger handicap plus qu'autre chose pour le moment).
Il me faut absolument développer davantage ma mémoire auditive.
Et puis nous avons aussi pu nous rendre compte de la difficulté de formuler clairement des idées, même dans notre langue maternelle, dans un délai court et surtout sans trop calquer la langue-source...!
Il faut savoir prendre du recul et analyser (très) rapidement...Pas évident, le métier d'interprète...
Et encore, nous n'en sommes qu'au tout début...Là c'est encore "facile" !
Demain, tous à nos dictaphones (puisque c'est un accessoire indispensable à tout élève-interprète, et même également après l'obtention du diplôme) pour le cours de méthodologie de l'interprétation.
La route est encore longue, mais quel beau challenge !
Nous avons rencontré notre troisième professeur d'interprétation anglais-français ce matin, il s'agit de Mme Rebecca J. Bowen-Yobé, une interprète de conférence de nationalité américaine qui travaille pour le Conseil de l'Europe.
Ce qui est passionnant, c'est que chaque enseignant a sa méthode pour nous faire travailler (les prémices de) l'interprétation.
En général, nous débutons pas des exercices de mémoire, portant sur une ou sur deux phrases. Puis nous devons en restituer l'essence (à l'oral, cela va sans dire), soit dans la langue-source, dans dans la langue-cible, ou parfois les deux à la suite.
Puis ce matin, nous avons effectué un exercice très intéressant qui consistait à ne noter qu'un seul mot par phrase, dans la langue-cible de préférence, puis à tenter de restituer la phrase dans son ensemble grâce à ce mot-clef.
En règle générale, tous ces premiers cours d'interprétation ont permis de mettre en exergue les différents types de mémoires de chacun (en tous cas, pour ma part, j'ai pu me rendre compte que ma mémoire très visuelle - apprentissage de textes de théâtre oblige - est un léger handicap plus qu'autre chose pour le moment).
Il me faut absolument développer davantage ma mémoire auditive.
Et puis nous avons aussi pu nous rendre compte de la difficulté de formuler clairement des idées, même dans notre langue maternelle, dans un délai court et surtout sans trop calquer la langue-source...!
Il faut savoir prendre du recul et analyser (très) rapidement...Pas évident, le métier d'interprète...
Et encore, nous n'en sommes qu'au tout début...Là c'est encore "facile" !
Demain, tous à nos dictaphones (puisque c'est un accessoire indispensable à tout élève-interprète, et même également après l'obtention du diplôme) pour le cours de méthodologie de l'interprétation.
La route est encore longue, mais quel beau challenge !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire