Voilà déjà 4 jours que les cours ont commencé, et on est déjà tellement dans le bain que j'ai l'impression que ça fait deux semaines !
Nous avons déjà fait connaissance avec une majorité de nos enseignants, et je dois dire que nous sommes plutôt chanceux : nous jouissons de beaucoup de bienveillance et d'attention à notre égard.
Le mélange des cours de traduction et d'interprétation en M1 d'Interprétation à l'ITI-RI est très intéressant, notamment pour la raison suivante : il semblerait que deux clans bien distincts co-existent parmi les traducteurs & interprètes --> ceux qui pensent que les traducteurs et les interprètes exercent un métier similaire, et ceux qui affirment le contraire.
J'aurais personnellement tendance à appartenir à la deuxième catégorie, et si le concept de base est effectivement le même (prendre une idée exprimée dans une langue de départ, puis l'exprimer dans une langue d'arrivée), les méthodes et les délais pour y parvenir sont radicalement différents !
Un traducteur et un interprète recherchent-ils la même chose ? Expérimentent-ils leur amour des langues de la même manière ?
Je ne m'étendrai pas davantage sur ce point polémique, que je laisse libre à l'appréciation de chacun, mais je trouve que c'est véritablement un sujet qui mérite qu'on s'y attarde un peu et qu'on y réfléchisse.
Nous avons eu ce soir un premier cours très intéressant d'interprétation anglais-français. Le groupe était donc au complet, ce qui est agréable puisque nous sommes souvent morcelés en fonction de nos combinaisons respectives.
Notre professeur, M. Giamil Ellis-Laracuente, nous a proposé un exercice passionnant ayant pour but de nous enseigner à...anticiper. Et ça c'est important. Capital, même.
Pour nous entraîner à la traduction à vue, il avait donc préparé des diapos sous Powerpoint.
Sur la diapo numéro 1, un morceau de phrase, à mémoriser.
Puis rien sur la diapo numéro 2, histoire de nous laisser un tout petit peu de temps pour préparer une traduction à ce qu'on venait de lire.
Ensuite, dès l'arrivée de la diapo numéro 3, il fallait commencer à dire la phrase que l'on avait préparée, tout en lisant en même temps la phrase inscrite sur la diapo 3, qui complétait le premier morceau de phrase de la diapo numéro 1.
Pour être plus claire, il faut faire deux choses en même temps (et bientôt ce sera sans doute plus de deux !), et cet exercice nous y entraîne efficacement.
Le chemin va être dur, mais c'est un sacré challenge, et j'ai hâte de voir les progrès que nous ferons tous.
Je ne sais d'ailleurs pas comment nous allons procéder avec la langue allemande, car avec le verbe à la fin, cet exercice risque de ressembler davantage à un vaste jeu de devinette ! Il va nous falloir développer certaines techniques pour l'allemand, sans aucun doute...
Demain, premier cours de "transferts linguistiques" (dans le module de Traduction). Puis pour les germanophones, deuxième cours d'interprétation allemand-français avec Mme Karin Messmer, interprète de conférence et membre de l'AIIC.
http://www.km-dolmetschen.de/francais/index.html
http://www.aiic.net/database/datasheet.cfm/int1971.htm
Le premier cours d'interprétation allemand-français nous a quant à lui été dispensé hier par Mme Patricia Priss, interprète de conférence et également membre de l'AIIC.
http://www.aiic.net/database/datasheet.cfm/int4546.htm (J'attache des liens dès que possible aux noms de nos enseignants chaque fois que je trouve quelque chose sur le net. Pardon si j'en oublie.)
Enfin, nous terminerons notre première semaine samedi midi, avec un autre cours d'initiation à l'interprétation anglais-français, cette fois avec Mme Corinne Aleix.
Bonne fin de semaine à tous !
Nous avons déjà fait connaissance avec une majorité de nos enseignants, et je dois dire que nous sommes plutôt chanceux : nous jouissons de beaucoup de bienveillance et d'attention à notre égard.
Le mélange des cours de traduction et d'interprétation en M1 d'Interprétation à l'ITI-RI est très intéressant, notamment pour la raison suivante : il semblerait que deux clans bien distincts co-existent parmi les traducteurs & interprètes --> ceux qui pensent que les traducteurs et les interprètes exercent un métier similaire, et ceux qui affirment le contraire.
J'aurais personnellement tendance à appartenir à la deuxième catégorie, et si le concept de base est effectivement le même (prendre une idée exprimée dans une langue de départ, puis l'exprimer dans une langue d'arrivée), les méthodes et les délais pour y parvenir sont radicalement différents !
Un traducteur et un interprète recherchent-ils la même chose ? Expérimentent-ils leur amour des langues de la même manière ?
Je ne m'étendrai pas davantage sur ce point polémique, que je laisse libre à l'appréciation de chacun, mais je trouve que c'est véritablement un sujet qui mérite qu'on s'y attarde un peu et qu'on y réfléchisse.
Nous avons eu ce soir un premier cours très intéressant d'interprétation anglais-français. Le groupe était donc au complet, ce qui est agréable puisque nous sommes souvent morcelés en fonction de nos combinaisons respectives.
Notre professeur, M. Giamil Ellis-Laracuente, nous a proposé un exercice passionnant ayant pour but de nous enseigner à...anticiper. Et ça c'est important. Capital, même.
Pour nous entraîner à la traduction à vue, il avait donc préparé des diapos sous Powerpoint.
Sur la diapo numéro 1, un morceau de phrase, à mémoriser.
Puis rien sur la diapo numéro 2, histoire de nous laisser un tout petit peu de temps pour préparer une traduction à ce qu'on venait de lire.
Ensuite, dès l'arrivée de la diapo numéro 3, il fallait commencer à dire la phrase que l'on avait préparée, tout en lisant en même temps la phrase inscrite sur la diapo 3, qui complétait le premier morceau de phrase de la diapo numéro 1.
Pour être plus claire, il faut faire deux choses en même temps (et bientôt ce sera sans doute plus de deux !), et cet exercice nous y entraîne efficacement.
Le chemin va être dur, mais c'est un sacré challenge, et j'ai hâte de voir les progrès que nous ferons tous.
Je ne sais d'ailleurs pas comment nous allons procéder avec la langue allemande, car avec le verbe à la fin, cet exercice risque de ressembler davantage à un vaste jeu de devinette ! Il va nous falloir développer certaines techniques pour l'allemand, sans aucun doute...
Demain, premier cours de "transferts linguistiques" (dans le module de Traduction). Puis pour les germanophones, deuxième cours d'interprétation allemand-français avec Mme Karin Messmer, interprète de conférence et membre de l'AIIC.
http://www.km-dolmetschen.de/francais/index.html
http://www.aiic.net/database/datasheet.cfm/int1971.htm
Le premier cours d'interprétation allemand-français nous a quant à lui été dispensé hier par Mme Patricia Priss, interprète de conférence et également membre de l'AIIC.
http://www.aiic.net/database/datasheet.cfm/int4546.htm (J'attache des liens dès que possible aux noms de nos enseignants chaque fois que je trouve quelque chose sur le net. Pardon si j'en oublie.)
Enfin, nous terminerons notre première semaine samedi midi, avec un autre cours d'initiation à l'interprétation anglais-français, cette fois avec Mme Corinne Aleix.
Bonne fin de semaine à tous !
Ca me manque... bon courage !
RépondreSupprimerBonjour Magali,
RépondreSupprimertout d'abord merci de prendre du temps pour poster ici. J'espère que la charge de travail ne sera pas telle, que tu ne puisses par le futur, plus prendre de temps pour nous tenir au courant.
Je profite donc, tant que tu ne "bois pas la tasse", pour poser des questions :
comment l'interprétation allemand -> français est-elle appréhendée ?
amitiés,
Florent
Cher Florent,
RépondreSupprimerPour l'instant, comme l'interprétation anglais-français. Mais dès que les spécificités apparaitront, je ne manquerai pas de tenir le blog à jour sur ce sujet.
A bientôt !
Contrairement à Aymeric, ça ne me manque pas :)
RépondreSupprimerJe suis très content d'avoir obtenu ce diplôme.
Je te comprends très bien quand tu parles de la structure bizarroïde de l'allemand. J'ai également souffert de cela avec ma langue A (l'azerbaïdjanais). Ce que je te conseillerais, c'est de mémoriser une phrase entière = avoir une phrase de retard. Ca viendra avec le temps. Courage !!!