Je ne résiste pas à l'envie de vous écrire un (deuxième) dernier message en cette année 2010 !
Tout simplement pour vous dire à nouveau combien l'ambiance à l'ITI-RI est agréable. Je crois que c'est un critère important !
Nous continuons certes à travailler sérieusement jusqu'au dernier jour de cours, là n'est pas la question, mais l'approche des fêtes de fin d'année souligne encore davantage la sympathie des professeurs (et des élèves), et nous avons parfois droit à des petits "buffets" tous ensemble en fin de cours.
Le chemin de l'interprétation est long et sinueux, mais il est plus facile de l'arpenter après quelques bouchées de pain d'épices ! La magie de Noël, sans doute...
Sur ce, je retourne au travail et vous réitère tous mes voeux !
jeudi 16 décembre 2010
mercredi 15 décembre 2010
Vacances de Noël
Après-demain, nous serons en vacances pour deux semaines.
Tout le monde est content de pouvoir souffler un peu, et de laisser son cerveau au repos quelques jours...Une étape bien utile dans le processus d'assimilation !
La dernière date d'examens de janvier vient de tomber :
- Vendredi 7 janvier --> examen de méthodologie et outils de la traduction de 11h15 à 11h45, puis épreuve de terminologie de 12h00 à 12h45.
Ces deux examens sont certes très courts, mais le volume de documents à apprendre est inversement proportionnel à la durée de l'épreuve...
Pendant les deux premières semaines de janvier, qui doivent normalement être consacrées aux révisions, la plupart de nos cours d'interprétation sont maintenus. Les cours de traduction, en revanche, ne reprennent pas avant le 17 janvier.
En effet, un manque de pratique régulière ne peut que nuire à l'(élève-)interprète !!
Nos enseignants nous ont quand même bien conseillé de nous reposer pendant une semaine entière...On ne sait plus ce que c'est que de ne rien faire !
Ceci dit, ça ne peut que nous faire du bien, avant le long 2ème semestre qui nous attend...
Pendant les vacances, donc, pas de travail à la maison, si ce n'est de réviser, bien sûr, mais aussi de préparer un exposé pour l'un de nos cours d'interprétation en anglais. (Le thème : un problème environnemental, au choix.)
Trois de nos professeurs pour l'instant emploient cette méthode des exposés ; c'est très intéressant et enrichissant. Et puis ça nous permet de nous habituer à d'autres accents, rythmes et débits.
Pour l'instant, j'ai présenté un exposé sur le FMI en cours d'anglais, et sur l'Eurodistrict en cours d'allemand. J'en présenterai un autre sur Médecins Sans Frontières demain, également en allemand.
Sur ce, je vous souhaite à tous d'excellentes fêtes de fin d'année !
On se retrouve en 2011...
Tout le monde est content de pouvoir souffler un peu, et de laisser son cerveau au repos quelques jours...Une étape bien utile dans le processus d'assimilation !
La dernière date d'examens de janvier vient de tomber :
- Vendredi 7 janvier --> examen de méthodologie et outils de la traduction de 11h15 à 11h45, puis épreuve de terminologie de 12h00 à 12h45.
Ces deux examens sont certes très courts, mais le volume de documents à apprendre est inversement proportionnel à la durée de l'épreuve...
Pendant les deux premières semaines de janvier, qui doivent normalement être consacrées aux révisions, la plupart de nos cours d'interprétation sont maintenus. Les cours de traduction, en revanche, ne reprennent pas avant le 17 janvier.
En effet, un manque de pratique régulière ne peut que nuire à l'(élève-)interprète !!
Nos enseignants nous ont quand même bien conseillé de nous reposer pendant une semaine entière...On ne sait plus ce que c'est que de ne rien faire !
Ceci dit, ça ne peut que nous faire du bien, avant le long 2ème semestre qui nous attend...
Pendant les vacances, donc, pas de travail à la maison, si ce n'est de réviser, bien sûr, mais aussi de préparer un exposé pour l'un de nos cours d'interprétation en anglais. (Le thème : un problème environnemental, au choix.)
Trois de nos professeurs pour l'instant emploient cette méthode des exposés ; c'est très intéressant et enrichissant. Et puis ça nous permet de nous habituer à d'autres accents, rythmes et débits.
Pour l'instant, j'ai présenté un exposé sur le FMI en cours d'anglais, et sur l'Eurodistrict en cours d'allemand. J'en présenterai un autre sur Médecins Sans Frontières demain, également en allemand.
Sur ce, je vous souhaite à tous d'excellentes fêtes de fin d'année !
On se retrouve en 2011...
dimanche 12 décembre 2010
Bientôt à mi-parcours...!
Demain, nous entrons dans la 12ème semaine de cours, c'est-à-dire la moitié de l'année de M1 puisque nous terminons le 15 avril à l'issue de 24 semaines de cours !! (enfin 25, car nos vacances de février sont supprimées...)
Même si les semaines sont intenses, ça passe quand même vite...
Nous avons reçu avant-hier le calendrier des examens de traduction.
Pour vous donner une idée, voici mes dates d'examen :
- Mercredi 5 janvier, 09h-12h : Trad DE-FR
- Jeudi 6 janvier, 09h-12h : Trad EN-FR
- Lundi 10 janvier, 14h-17h : Trad FR-EN
- Mercredi 12 janvier, 09h-11h : Français (courte dissertation)
et...
- Jeudi 13 janvier : INTERPRÉTATION ! (Cet examen consiste en 2 consécutives et 2 traductions à vue.)
Il reste encore 3 examens à placer dans le calendrier, qui dépendent du module "Transferts Linguistiques". Je ne manquerai pas de les publier ici dès que les dates nous seront communiquées.
Sinon, nous avons déjà des notes issues du contrôle continu (pour la traduction, pas pour l'interprétation). Ainsi, les examens de janvier nous fourniront une deuxième, voire une troisième note dans chaque matière du module traduction.
Pour l'interprétation, en revanche, pas de contrôle continu...(Si ce n'est l'opinion que se font les professeurs lors de chaque cours !) Notre première note tombera donc en janvier...
Ma prise de notes s'est améliorée grâce à des exercices que j'appelle "consécutives-escargot" pour prendre le temps de bien poser la technique de prise de notes & les symboles...Une étape à ne pas négliger !!
Verdict : je suis bien plus verticale que diagonale dans mes notes ! Et du coup, il devient bien plus évident pour moi d'utiliser la marge pour les liens logiques grâce à la verticalisation.
A chacun de trouver ce qui lui convient le mieux.
Il ne faut pas baisser les bras, en tous cas ! Ces études sont difficiles, je l'ai déjà dit, mais c'est un défi personnel avant tout : l'interprétation est un beau métier, il faut se battre pour y arriver !
Même si les semaines sont intenses, ça passe quand même vite...
Nous avons reçu avant-hier le calendrier des examens de traduction.
Pour vous donner une idée, voici mes dates d'examen :
- Mercredi 5 janvier, 09h-12h : Trad DE-FR
- Jeudi 6 janvier, 09h-12h : Trad EN-FR
- Lundi 10 janvier, 14h-17h : Trad FR-EN
- Mercredi 12 janvier, 09h-11h : Français (courte dissertation)
et...
- Jeudi 13 janvier : INTERPRÉTATION ! (Cet examen consiste en 2 consécutives et 2 traductions à vue.)
Il reste encore 3 examens à placer dans le calendrier, qui dépendent du module "Transferts Linguistiques". Je ne manquerai pas de les publier ici dès que les dates nous seront communiquées.
Sinon, nous avons déjà des notes issues du contrôle continu (pour la traduction, pas pour l'interprétation). Ainsi, les examens de janvier nous fourniront une deuxième, voire une troisième note dans chaque matière du module traduction.
Pour l'interprétation, en revanche, pas de contrôle continu...(Si ce n'est l'opinion que se font les professeurs lors de chaque cours !) Notre première note tombera donc en janvier...
Ma prise de notes s'est améliorée grâce à des exercices que j'appelle "consécutives-escargot" pour prendre le temps de bien poser la technique de prise de notes & les symboles...Une étape à ne pas négliger !!
Verdict : je suis bien plus verticale que diagonale dans mes notes ! Et du coup, il devient bien plus évident pour moi d'utiliser la marge pour les liens logiques grâce à la verticalisation.
A chacun de trouver ce qui lui convient le mieux.
Il ne faut pas baisser les bras, en tous cas ! Ces études sont difficiles, je l'ai déjà dit, mais c'est un défi personnel avant tout : l'interprétation est un beau métier, il faut se battre pour y arriver !
mardi 30 novembre 2010
Jour sans
Aujourd'hui, c'était un jour sans.
Je le dis dans ce blog, parce qu'il est important, à mon avis, d'avoir conscience que ça fait partie du chemin de tout interprète...
Le doute et la remise en question font partie intégrante du métier (bon, sous couvert quand même que ça n'arrive pas tous les jours).
Tout à coup, ça ne marche plus, vous vous sentez bloqué : c'est normal. Et le tout est de savoir rebondir au plus vite.
L'interprétation, c'est un métier difficile. Et comme Rome ne s'est pas bâtie en un jour, les élèves-interprètes ne deviennent pas interprètes en un jour non plus.
Pour changer de sujet, je me rends compte que je n'ai pas encore exposé ici les différents thèmes de l'année ; en effet, nous fonctionnons par périodes d'environ 3 à 5 semaines sur un domaine précis.
Voici le programme:
Après la période "organisations internationales & institutions européennes", nous venons donc d'entrer hier dans la période "environnement & énergie".
En parlant d'institutions, je ne peux que conseiller vivement aux aspirants élèves-interprètes de se renseigner sérieusement sur les institutions européennes. C'est un domaine sur lequel on ne peut pas faire l'impasse !!
Je le dis dans ce blog, parce qu'il est important, à mon avis, d'avoir conscience que ça fait partie du chemin de tout interprète...
Le doute et la remise en question font partie intégrante du métier (bon, sous couvert quand même que ça n'arrive pas tous les jours).
Tout à coup, ça ne marche plus, vous vous sentez bloqué : c'est normal. Et le tout est de savoir rebondir au plus vite.
L'interprétation, c'est un métier difficile. Et comme Rome ne s'est pas bâtie en un jour, les élèves-interprètes ne deviennent pas interprètes en un jour non plus.
Pour changer de sujet, je me rends compte que je n'ai pas encore exposé ici les différents thèmes de l'année ; en effet, nous fonctionnons par périodes d'environ 3 à 5 semaines sur un domaine précis.
Voici le programme:
- Introduction, thèmes généraux du 20/09/10 au 22/10/10
- Organisations internationales, Institutions européennes, pouvoirs publics/locaux du 25/10/10 au 26/11/10
- Environnement et énergie du 29/11/10 au 17/12/10
- Economie du 17/01/11 au 25/02/11
- Médecine du 28/02/11 au18/03/11
- Religions du 21/03/11 au 01/04/11
- Nouvelles technologies du 04/04/11 au 21/04/11
Après la période "organisations internationales & institutions européennes", nous venons donc d'entrer hier dans la période "environnement & énergie".
En parlant d'institutions, je ne peux que conseiller vivement aux aspirants élèves-interprètes de se renseigner sérieusement sur les institutions européennes. C'est un domaine sur lequel on ne peut pas faire l'impasse !!
jeudi 25 novembre 2010
Conférence simulée
Et voilà, la première conférence simulée de l'année vient de s'achever.
Nous, élèves de M1, étions chargés de l'organiser ; les élèves de M2 devaient quant à elles l'interpréter en consécutive.
Le thème imposé était la Communauté Rom.
Premier constat : félicitations aux M2, qui se sont débrouillé à merveille, malgré le stress intense que procure ce type d'évènement (et où bien évidemment de nombreux profs sont présents, ce qui n'aide en rien à se détendre...) !
Deuxième constat : on a encore du boulot...
Avant-hier a eu lieu une réunion d'évaluation entre tous les profs de la section interprétation. Les retours sur le groupe sont positifs dans l'ensemble. Chacun a ses défauts (et ses qualités) spécifiques, et nous savons désormais sur quoi axer nos efforts.
Dans 3 semaines, le premier "semestre" s'achève...Nous arrivons lentement mais sûrement à la moitié de l'année !
Heureusement, nos progrès se font sentir au fur et à mesure, mais je reste insatisfaite de ma prise de notes que je trouve encore trop inefficace !
Difficile de trouver du temps pour tout faire, entre les traductions, la lecture des journaux, les glossaires (les constituer et les apprendre !), le travail de la technique, le travail de mémoire, de reformulation, etc...Et pourtant, il faut être sur tous les fronts !
L'année de M1 n'est pas de tout repos, ça, on ne nous avait pas menti ! Allez, au boulot !
Nous, élèves de M1, étions chargés de l'organiser ; les élèves de M2 devaient quant à elles l'interpréter en consécutive.
Le thème imposé était la Communauté Rom.
Premier constat : félicitations aux M2, qui se sont débrouillé à merveille, malgré le stress intense que procure ce type d'évènement (et où bien évidemment de nombreux profs sont présents, ce qui n'aide en rien à se détendre...) !
Deuxième constat : on a encore du boulot...
Avant-hier a eu lieu une réunion d'évaluation entre tous les profs de la section interprétation. Les retours sur le groupe sont positifs dans l'ensemble. Chacun a ses défauts (et ses qualités) spécifiques, et nous savons désormais sur quoi axer nos efforts.
Dans 3 semaines, le premier "semestre" s'achève...Nous arrivons lentement mais sûrement à la moitié de l'année !
Heureusement, nos progrès se font sentir au fur et à mesure, mais je reste insatisfaite de ma prise de notes que je trouve encore trop inefficace !
Difficile de trouver du temps pour tout faire, entre les traductions, la lecture des journaux, les glossaires (les constituer et les apprendre !), le travail de la technique, le travail de mémoire, de reformulation, etc...Et pourtant, il faut être sur tous les fronts !
L'année de M1 n'est pas de tout repos, ça, on ne nous avait pas menti ! Allez, au boulot !
vendredi 19 novembre 2010
Langue-cible
Depuis aujourd'hui, je me rends compte que je n'ai plus vraiment de problème à prendre mes notes directement dans la langue-cible, ce qui est une bonne chose.
J'ai l'impression qu'en interprétation, tout se passe par déclics.
Un jour on n'y arrive pas, et le lendemain, on y arrive. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais ça semble être souvent comme ça.
Et puis le vocabulaire spécialisé commence à rentrer !!! Et ça, ça fait plaisir aussi...
Ce soir, le discours (en allemand) que nous avons pris en consec atteignait les 2 mn. La durée augmente, de manière à ce que nous soyons prêts pour le partiel de janvier ! (Plus que 4 semaines de cours avant les vacances de Noël, d'ailleurs...Ce qui veut dire --> plus que 4 semaines de cours avant les examens, puisque ceux-ci arrivent juste après la rentrée de janvier !!)
Prochaine étape : utiliser systématiquement mes symboles lorsque j'entends dans le discours les concepts correspondants. Pour le moment, j'écris encore certains mots dans mes notes alors que j'ai déjà des symboles pour ces notions ! C'est rageant parce que ça fait perdre du temps inutilement, mais là je crois qu'il ne s'agit que de pratique.
Parlons des chiffres et dates, maintenant...Il faut y prêter une attention toute particulière car ils ne demandent qu'à se transformer entre la bouche de l'orateur et la pointe du stylo des interprètes ! Apparemment, si l'on se trompe, cela signifie que l'on est trop concentré sur nos notes...Mais là encore, question de pratique.
En tous cas, notre petit groupe de 9 élèves-interprètes se serre les coudes, et l'ambiance à l'ITI-RI est excellente. Tout se passe dans la bonne humeur et c'est tant mieux, car ces études sont effectivement très prenantes et exigeantes.
Mais quel beau métier nous attend au bout du chemin si nous réussissons !
J'ai l'impression qu'en interprétation, tout se passe par déclics.
Un jour on n'y arrive pas, et le lendemain, on y arrive. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais ça semble être souvent comme ça.
Et puis le vocabulaire spécialisé commence à rentrer !!! Et ça, ça fait plaisir aussi...
Ce soir, le discours (en allemand) que nous avons pris en consec atteignait les 2 mn. La durée augmente, de manière à ce que nous soyons prêts pour le partiel de janvier ! (Plus que 4 semaines de cours avant les vacances de Noël, d'ailleurs...Ce qui veut dire --> plus que 4 semaines de cours avant les examens, puisque ceux-ci arrivent juste après la rentrée de janvier !!)
Prochaine étape : utiliser systématiquement mes symboles lorsque j'entends dans le discours les concepts correspondants. Pour le moment, j'écris encore certains mots dans mes notes alors que j'ai déjà des symboles pour ces notions ! C'est rageant parce que ça fait perdre du temps inutilement, mais là je crois qu'il ne s'agit que de pratique.
Parlons des chiffres et dates, maintenant...Il faut y prêter une attention toute particulière car ils ne demandent qu'à se transformer entre la bouche de l'orateur et la pointe du stylo des interprètes ! Apparemment, si l'on se trompe, cela signifie que l'on est trop concentré sur nos notes...Mais là encore, question de pratique.
En tous cas, notre petit groupe de 9 élèves-interprètes se serre les coudes, et l'ambiance à l'ITI-RI est excellente. Tout se passe dans la bonne humeur et c'est tant mieux, car ces études sont effectivement très prenantes et exigeantes.
Mais quel beau métier nous attend au bout du chemin si nous réussissons !
mardi 16 novembre 2010
Ça commence à rentrer...
Nous sommes dans la 8e semaine de cours.
Et mine de rien, ça commence à rentrer...
Il y a seulement 10 jours, juste après les vacances, notre balbutiante prise de notes était bancale au possible...Normal, nous avions à peine établi nos symboles de base !
Mais en simplement quelques jours, les choses se mettent en place petit à petit et les progrès deviennent visibles.
Les conseils des profs finissent par porter leurs fruits et c'est tant mieux !
Pour s'améliorer, de toutes façons, pas de mystère : il faut pratiquer !!!
Pour ma part, ma prise de notes n'est à mon avis pas assez efficace. Je dois trouver davantage de symboles.
Je suis cependant ravie de voir que je réussis maintenant à véritablement écouter & analyser en même temps que je note (avant, j'avais tendance à sauter sur mon crayon dès que j'entendais une syllabe), à diagonaliser et à aérer ma prise de notes. Déjà trois bons points.
Comme nous l'avons vu ce matin en cours, le débit de l'orateur est également très important.
Pour le moment, le débit des discours que nous entendons en cours et que nous devons prendre en note n'est pas trop rapide. (Les profs ont la gentillesse de ne pas vouloir nous décourager dès le début !)
Au niveau durée, nous n'excédons pas encore la minute.
Mais ça avance, au fur et à mesure des semaines.
Au partiel de janvier, nous aurons à restituer un texte de 3 à 4 mn.
Il ne nous reste finalement que 17 semaines de cours avant l'examen final ! L'année sera vite passée...
Et mine de rien, ça commence à rentrer...
Il y a seulement 10 jours, juste après les vacances, notre balbutiante prise de notes était bancale au possible...Normal, nous avions à peine établi nos symboles de base !
Mais en simplement quelques jours, les choses se mettent en place petit à petit et les progrès deviennent visibles.
Les conseils des profs finissent par porter leurs fruits et c'est tant mieux !
Pour s'améliorer, de toutes façons, pas de mystère : il faut pratiquer !!!
Pour ma part, ma prise de notes n'est à mon avis pas assez efficace. Je dois trouver davantage de symboles.
Je suis cependant ravie de voir que je réussis maintenant à véritablement écouter & analyser en même temps que je note (avant, j'avais tendance à sauter sur mon crayon dès que j'entendais une syllabe), à diagonaliser et à aérer ma prise de notes. Déjà trois bons points.
Comme nous l'avons vu ce matin en cours, le débit de l'orateur est également très important.
Pour le moment, le débit des discours que nous entendons en cours et que nous devons prendre en note n'est pas trop rapide. (Les profs ont la gentillesse de ne pas vouloir nous décourager dès le début !)
Au niveau durée, nous n'excédons pas encore la minute.
Mais ça avance, au fur et à mesure des semaines.
Au partiel de janvier, nous aurons à restituer un texte de 3 à 4 mn.
Il ne nous reste finalement que 17 semaines de cours avant l'examen final ! L'année sera vite passée...
samedi 6 novembre 2010
Etape par étape
Un message rapide, suite à notre cours de ce matin avec Mme Aleix.
Nous avons procédé de manière intéressante et je tenais à vous en faire part.
Notre enseignante nous a lu un discours en anglais, mais phrase par phrase ; puis nous devions la rendre en français juste après.
L'intérêt du cours de ce matin, c'est que Mme Aleix a pris le temps de vérifier les notes de chacun d'entre nous pour chaque phrase. Très instructif !
Avoir un retour direct permet de savoir sur quoi travailler (par exemple, pour moi, je dois prendre plus d'espace sur ma page, et puis je note trop, ce qui semble être absolument normal au début). Par contre, je n'ai pas de mal à verticaliser.
Autre point : il est très important de savoir si l'on est plutôt symboles ou plutôt abréviations. Ou encore un savant mélange des deux. Encore une fois, c'est très personnel !
Quoi qu'il en soit, il faut vraiment travailler ses symboles en amont pour s'en libérer et ne pas avoir à en chercher pendant la prise de notes ! Nous n'en sommes encore qu'à nos débuts, alors chacun de nous tâtonne...cherche...
Même au niveau de notre carnet de notes, les avis divergent : certains enseignants demandent absolument un format A5, d'autres n'ont rien contre les A4, d'autres encore divisent systématiquement leur page en 2 dans le sens de la longueur (pour verticaliser l'écriture au maximum), certains nous assurent qu'il faut plutôt diagonaliser ; bref, c'est ça qui est passionnant : tout le monde a raison...du moment que ça marche pour soi !
Alors il faut pratiquer, pratiquer, pratiquer...pour trouver sa propre manière !
Sans oublier qu'il faut se faire confiance, ne pas trop noter, car...c'est bel et bien la mémoire et l'analyse qui entrent en jeu, et les notes ne sont (ne devraient être) qu'une aide !
Ça me rappelle le théâtre...Au moment où il faut lâcher son texte pour la première fois quand on répète...C'est le même processus.
Savoir se faire confiance. Tout un art !
Nous avons procédé de manière intéressante et je tenais à vous en faire part.
Notre enseignante nous a lu un discours en anglais, mais phrase par phrase ; puis nous devions la rendre en français juste après.
L'intérêt du cours de ce matin, c'est que Mme Aleix a pris le temps de vérifier les notes de chacun d'entre nous pour chaque phrase. Très instructif !
Avoir un retour direct permet de savoir sur quoi travailler (par exemple, pour moi, je dois prendre plus d'espace sur ma page, et puis je note trop, ce qui semble être absolument normal au début). Par contre, je n'ai pas de mal à verticaliser.
Autre point : il est très important de savoir si l'on est plutôt symboles ou plutôt abréviations. Ou encore un savant mélange des deux. Encore une fois, c'est très personnel !
Quoi qu'il en soit, il faut vraiment travailler ses symboles en amont pour s'en libérer et ne pas avoir à en chercher pendant la prise de notes ! Nous n'en sommes encore qu'à nos débuts, alors chacun de nous tâtonne...cherche...
Même au niveau de notre carnet de notes, les avis divergent : certains enseignants demandent absolument un format A5, d'autres n'ont rien contre les A4, d'autres encore divisent systématiquement leur page en 2 dans le sens de la longueur (pour verticaliser l'écriture au maximum), certains nous assurent qu'il faut plutôt diagonaliser ; bref, c'est ça qui est passionnant : tout le monde a raison...du moment que ça marche pour soi !
Alors il faut pratiquer, pratiquer, pratiquer...pour trouver sa propre manière !
Sans oublier qu'il faut se faire confiance, ne pas trop noter, car...c'est bel et bien la mémoire et l'analyse qui entrent en jeu, et les notes ne sont (ne devraient être) qu'une aide !
Ça me rappelle le théâtre...Au moment où il faut lâcher son texte pour la première fois quand on répète...C'est le même processus.
Savoir se faire confiance. Tout un art !
mercredi 3 novembre 2010
Prise de notes
Nous avons commencé la prise de notes en allemand.
C'est un peu étrange au début, en fait, car pour le moment nous n'avions pris des notes qu'en anglais (avant les vacances mais sans réelle technique) ou bien en français lors d'exercices.
Maintenant, il faut tout simplement nous habituer à conserver certains symboles ou certaines abréviations (empruntées à une certaine langue, donc) dans une langue tierce. Question d'entraînement !
En tous cas, deux choses sont de plus en plus claires : tout d'abord, une compréhension parfaite est vraiment la base d'une interprétation efficace et réussie...Je dis bien parfaite, car dès qu'un mot pose problème, on s'arrête un peu dessus, ne serait-ce que 2 secondes, et on a déjà raté la suite... La seule solution est donc de déduire rapidement en fonction du contexte (en espérant tout de même que ce ne soit pas un mot-clef !)...Sinon, mieux vaut ne rien dire que de raconter des bêtises, ou de faire un joli contresens !
Ensuite, la fatigue n'a vraiment pas sa place en classe d'interprétation : elle provoque des absences de quelques secondes qui vous font rater la moitié d'une phrase, voire une phrase entière en pleine consécutive...J'en ai déjà fait les frais une fois ou deux, et je crois que ça fait partie de l'apprentissage du métier d'interprète !! --> Il faut soigner sa santé et son sommeil, c'est capital !
Sinon, nous avons rencontré hier notre quatrième et dernière prof d'allemand pour l'interprétation, Mme Christine Rieth.
Concernant l'allemand, Mme Nicole Fischer et elle sont donc nos deux professeurs francophones, et Mmes Priss et Mesmer sont les deux germanophones. Parfait équilibre !
Nous avons testé avec Mme Rieth hier le téléphone arabe en consécutive : chacune de nous (nous sommes 4 élèves en cours d'allemand) se relayait un court texte à tour de rôle (les autres sortaient de la salle), et ce texte devait à l'arrivée être similaire à ce qu'il était au départ...
Plutôt amusant ! On voit à quel point, même avec prise de note après l'écoute, certains petits détails sont passés à la trappe ou se sont transformés...
La mémoire est décidément quelque chose d'étrange.
Chacun doit apprendre à l'apprivoiser sa propre mémoire, car nous avons tous des façons de fonctionner différentes...Et donc la prise de note va devenir nécessairement de plus en plus personnelle.
C'est ça qui est intéressant : il est pratiquement impossible d'interpréter à partir des notes de son voisin !
L'interprète est décidément une personne pleine de ressources...
C'est un peu étrange au début, en fait, car pour le moment nous n'avions pris des notes qu'en anglais (avant les vacances mais sans réelle technique) ou bien en français lors d'exercices.
Maintenant, il faut tout simplement nous habituer à conserver certains symboles ou certaines abréviations (empruntées à une certaine langue, donc) dans une langue tierce. Question d'entraînement !
En tous cas, deux choses sont de plus en plus claires : tout d'abord, une compréhension parfaite est vraiment la base d'une interprétation efficace et réussie...Je dis bien parfaite, car dès qu'un mot pose problème, on s'arrête un peu dessus, ne serait-ce que 2 secondes, et on a déjà raté la suite... La seule solution est donc de déduire rapidement en fonction du contexte (en espérant tout de même que ce ne soit pas un mot-clef !)...Sinon, mieux vaut ne rien dire que de raconter des bêtises, ou de faire un joli contresens !
Ensuite, la fatigue n'a vraiment pas sa place en classe d'interprétation : elle provoque des absences de quelques secondes qui vous font rater la moitié d'une phrase, voire une phrase entière en pleine consécutive...J'en ai déjà fait les frais une fois ou deux, et je crois que ça fait partie de l'apprentissage du métier d'interprète !! --> Il faut soigner sa santé et son sommeil, c'est capital !
Sinon, nous avons rencontré hier notre quatrième et dernière prof d'allemand pour l'interprétation, Mme Christine Rieth.
Concernant l'allemand, Mme Nicole Fischer et elle sont donc nos deux professeurs francophones, et Mmes Priss et Mesmer sont les deux germanophones. Parfait équilibre !
Nous avons testé avec Mme Rieth hier le téléphone arabe en consécutive : chacune de nous (nous sommes 4 élèves en cours d'allemand) se relayait un court texte à tour de rôle (les autres sortaient de la salle), et ce texte devait à l'arrivée être similaire à ce qu'il était au départ...
Plutôt amusant ! On voit à quel point, même avec prise de note après l'écoute, certains petits détails sont passés à la trappe ou se sont transformés...
La mémoire est décidément quelque chose d'étrange.
Chacun doit apprendre à l'apprivoiser sa propre mémoire, car nous avons tous des façons de fonctionner différentes...Et donc la prise de note va devenir nécessairement de plus en plus personnelle.
C'est ça qui est intéressant : il est pratiquement impossible d'interpréter à partir des notes de son voisin !
L'interprète est décidément une personne pleine de ressources...
dimanche 31 octobre 2010
C'est reparti !
Les vacances de la Toussaint touchent à leur fin.
Les cours reprennent mardi matin après 10 jours de pause, qui se sont avérés bien utiles pour...travailler !
Nous avons tant de choses à apprendre, que le fait de ne pas aller en cours a pu libérer de précieux créneaux pour pallier nos lacunes !
Notamment, pour ma part, au niveau des institutions européennes... Et du vocabulaire politique en allemand !!
Une tâche importante nous attend dès mardi : organiser une conférence simulée pour les M2, sur le thème des Roms. Les élèves de M2 devront donc interpréter les discours en consécutive.
Nous devons trouver deux orateurs par langue de travail (dans le cas des M2, il s'agit de l'anglais et de l'espagnol) et tout mettre en place (choisir la date et l'heure, réserver la salle, nous occuper de la communication, vérifier que le matériel fonctionne, présenter la conférence, introduire les participants, etc.)
Nous avons 3 semaines pour atteindre le but fixé.
La tension monte d'un cran !
Sans oublier qu'à partir de maintenant, nous allons nous entraîner à la prise de notes à proprement parler. Les vacances servaient aussi à commencer à développer nos propres symboles.
Voyons maintenant s'il sera facile ou non de les employer et les systématiser !
To be continued...
Les cours reprennent mardi matin après 10 jours de pause, qui se sont avérés bien utiles pour...travailler !
Nous avons tant de choses à apprendre, que le fait de ne pas aller en cours a pu libérer de précieux créneaux pour pallier nos lacunes !
Notamment, pour ma part, au niveau des institutions européennes... Et du vocabulaire politique en allemand !!
Une tâche importante nous attend dès mardi : organiser une conférence simulée pour les M2, sur le thème des Roms. Les élèves de M2 devront donc interpréter les discours en consécutive.
Nous devons trouver deux orateurs par langue de travail (dans le cas des M2, il s'agit de l'anglais et de l'espagnol) et tout mettre en place (choisir la date et l'heure, réserver la salle, nous occuper de la communication, vérifier que le matériel fonctionne, présenter la conférence, introduire les participants, etc.)
Nous avons 3 semaines pour atteindre le but fixé.
La tension monte d'un cran !
Sans oublier qu'à partir de maintenant, nous allons nous entraîner à la prise de notes à proprement parler. Les vacances servaient aussi à commencer à développer nos propres symboles.
Voyons maintenant s'il sera facile ou non de les employer et les systématiser !
To be continued...
mardi 19 octobre 2010
Dans le feu de l'action !
Nous voilà au milieu de la cinquième semaine.
Les choses "sérieuses" commencent à se mettre en place !
Les exercices de mémoire s'allongent (nous passons désormais à de petits paragraphes) et avec certains enseignants, nous pouvons même prendre en note quelques mots-clefs (des noms dans un premier temps, puis des verbes).
Hier soir, en cours avec Rebecca Bowen-Yobé, nous avons commencé à présenter des articles nous-mêmes, ce qui permettait une grande variété de thèmes et d'orateurs. (Très bien pour s'habituer aux différents accents !)
Mais pour l'instant, nous ne sommes pas encore essayés à la technique de la prise de notes à proprement parler. Ceci dit, c'est pour très bientôt, puisque ce thème a fait l'objet du cours de méthodologie de l'interprétation ce matin...Nous devons d'ailleurs avoir développé nos propres symboles pour après les vacances, c'est-à-dire pour le 2 novembre.
En effet, il faut avoir une bonne capacité à rendre des termes parfois complexes en images, et donc en symboles, pour gagner un maximum de temps lors des interprétations consécutives, car il est évident que l'on n'a pas le temps d'écrire les mots en entier !! Ce serait contre-productif au possible, et ce n'est pas le but d'une consécutive...
Bref, les premières semaines à l'ITI-RI offrent une entrée en matière progressive et bien adaptée.
Il est important de ne pas brûler les étapes (mémoire PUIS prise de notes) afin d'être capable de produire de bonnes consécutives d'ici quelques mois.
Sur ce, au boulot...
J'ai encore une traduction allemand-français à terminer, pour le cours de Mme Annie Wollitz (http://traductions.wollitz.pagesperso-orange.fr/pages/corpsfr.html), qui nous initie cette semaine à la traduction médicale. En matière de traduction, mieux vaut en effet se spécialiser si l'on veut avoir une chance de "survivre" dans le milieu !
Les choses "sérieuses" commencent à se mettre en place !
Les exercices de mémoire s'allongent (nous passons désormais à de petits paragraphes) et avec certains enseignants, nous pouvons même prendre en note quelques mots-clefs (des noms dans un premier temps, puis des verbes).
Hier soir, en cours avec Rebecca Bowen-Yobé, nous avons commencé à présenter des articles nous-mêmes, ce qui permettait une grande variété de thèmes et d'orateurs. (Très bien pour s'habituer aux différents accents !)
Mais pour l'instant, nous ne sommes pas encore essayés à la technique de la prise de notes à proprement parler. Ceci dit, c'est pour très bientôt, puisque ce thème a fait l'objet du cours de méthodologie de l'interprétation ce matin...Nous devons d'ailleurs avoir développé nos propres symboles pour après les vacances, c'est-à-dire pour le 2 novembre.
En effet, il faut avoir une bonne capacité à rendre des termes parfois complexes en images, et donc en symboles, pour gagner un maximum de temps lors des interprétations consécutives, car il est évident que l'on n'a pas le temps d'écrire les mots en entier !! Ce serait contre-productif au possible, et ce n'est pas le but d'une consécutive...
Bref, les premières semaines à l'ITI-RI offrent une entrée en matière progressive et bien adaptée.
Il est important de ne pas brûler les étapes (mémoire PUIS prise de notes) afin d'être capable de produire de bonnes consécutives d'ici quelques mois.
Sur ce, au boulot...
J'ai encore une traduction allemand-français à terminer, pour le cours de Mme Annie Wollitz (http://traductions.wollitz.pagesperso-orange.fr/pages/corpsfr.html), qui nous initie cette semaine à la traduction médicale. En matière de traduction, mieux vaut en effet se spécialiser si l'on veut avoir une chance de "survivre" dans le milieu !
jeudi 7 octobre 2010
Mémoire & curiosité
Je reviens vous donner quelques nouvelles, à l'issue de la troisième semaine de cours...
Le rythme s'est quelque peu intensifié. Quoique, c'est sans doute dû au fait que j'avais une traduction notée à rendre il y a 3 jours, et que nous avons donc passé de nombreuses, très nombreuses heures dessus avec ma binôme !
Il faut bien le reconnaître, les études d'interprète donnent parfois l'impression (en fait ce n'est pas une impression, c'est un fait !) de passer sa journée à travailler, non-stop, quasiment sans aucune pause, entre le lever et le coucher...Toujours quelque chose à vérifier, à lire, à écouter, à apprendre, à analyser...C'est un travail sans fin !
D'où l'importance, à mon avis, d'une vraie activité extra-scolaire, sans laquelle je pense qu'il est difficile de conserver une santé mentale digne de ce nom ! Dans mon cas : le théâtre d'improvisation. Je viens de m'y mettre hier, avec une collègue de M2, et ça fait un bien fou (sans compter que c'est une activité utile pour l'interprétation) !
Bref, revenons un peu à la description des cours à l'ITI-RI.
Je me rends compte que j'ai assez peu mentionné mes enseignants de traduction !
Ils sont pourtant d'autant plus intéressants qu'ils ont chacun leur méthode, et nous offrent tous leur savoir de différentes manières. Mme Hélène Meisberger, par exemple, professeur de traduction anglais-français, encourage beaucoup au dialogue. Elle nous incite à prendre beaucoup de recul sur les textes que nous étudions.
M. Thierry Grass, enseignant de traduction allemand-français, nous a initié quant à lui à la traduction sous Omega-T, un logiciel gratuit qui permet donc de travailler avec des mémoires de traduction, et de nous constituer des glossaires.
Il nous a expliqué dès le début que la plupart de ses collègues n'appréciaient pas forcément de travailler sous un logiciel tel qu'Omega-T, mais je trouve que c'est une bonne chose qu'il nous montre cet outil et qu'il nous apprenne à nous en servir ; cela nous donne une autre approche de la traduction.
Les traductions, dans l'ensemble, sont assez chronophages...C'est un travail intéressant, car en plus d'apporter beaucoup de nouveau vocabulaire et de culture générale (les thèmes abordés sont incroyablement divers et nécessitent souvent de nombreuses recherches), il oblige à choisir ses mots avec une grande précision. Comme plusieurs profs le disent eux-mêmes, les mots sont comme des legos...Il faut juste trouver comment les imbriquer !
C'est extrêmement juste. Et c'est un exercice mental que je trouve très plaisant.
Ceci m'amène à vous présenter davantage les cours de français : notre enseignante est Mme Angèle Denninger. J'apprécie énormément ses cours, car je dois dire que je suis férue de langue française (avec un père lui-même professeur de français, ce n'est pas étonnant !) et nous devons à chaque cours trouver des synonymes, reformuler, écrire de courtes dissertations (le thème de mercredi : "Les mots, générateurs de maux ?") en employant le nouveau vocabulaire appris en classe la semaine précédente ; bref, le tout contribue à élargir considérablement notre lexique, notre réflexion, ainsi que l'usage de notre langue maternelle, ce qui est capital pour l'interprétation ! Et aussi pour la traduction, bien entendu.
Pour les vacances de la Toussaint, nous devons avoir lu un livre édité en 2008, 2009 ou 2010 (récent, donc) et en faire un "résumé attractif" en une vingtaine de lignes, plus présenter 5 mots ou expressions méconnus, et leur trouver des synonymes, voire antonymes et expliquer leur étymologie. Enfin, il faut choisir deux passages, et expliquer pour quelle raison ils nous ont plu ou marqué.
Je termine à l'instant mon bouquin pour ce travail, d'ailleurs. J'avais choisi "La Valse lente des tortues" de Katherine Pancol.
En cours d'interprétation, nous poursuivons les exercices de mémoire, cette fois sur des portions de textes un peu plus longues. Toujours pas le droit à la prise de notes. D'ailleurs en fonction de notre état de fatigue, l'exercice s'avère plus ou moins ardu...
Par exemple ce soir, nous avions un cours d'interprétation anglais-français à 17h30. Juste avant, pendant près d'une heure, nous avions pratiqué des exercices de mémoire avec quelques collègues-élèves-interprètes. Hé bien j'avais déjà la tête un peu lessivée en arrivant en cours, et résultat des courses : quand il a fallu faire les exercices avec le prof, j'avais l'impression que mon cerveau était parti en vacances !
A éviter, donc. Du moins pour ma part. Je n'ai pas encore assez d'endurance pour me le permettre !
Mais j'en profite pour souligner le fait qu'il faut une bonne hygiène de vie pour étudier l'interprétation, sinon la fatigue deviendra votre pire ennemi !!
Et pour finir ce (long) message du jour, je terminerai avec un petit compte-rendu du cours de méthodologie de l'interprétation que nous suivons tous les mardis auprès de M. Delâtre, qui est une mine d'inspiration, et nous fait prendre conscience du chemin qu'il nous reste à parcourir et de la somme de travail que nous devons fournir !! Ce cours, qui est suivi en option par nombre d'élèves-traducteurs et rend ainsi l'audience assez importante, est pour moi pratiquement comme un cours de théâtre (que de souvenirs !), d'ailleurs j'ai eu l'immense honneur de présenter la météo la semaine dernière (!) et deux de mes collègues se sont attelés à la présentation d'une émission culinaire ce mardi ! Excellents exercices pour utiliser un vocabulaire précis, s'habituer à être exposé en public et sortir la voix (le tout en faisant attention à ses tics...!)
Et puis je dois dire que, quand on sort de ce cours, on n'a qu'une seule envie : apprendre. Plus.
Être encore plus curieux.
D'ailleurs c'est bien simple : à la sortie de chaque cours avec M. Delâtre, je cours acheter quelque chose (elle va décidément me coûter très cher, cette année à l'ITI-RI !) --> un dictionnaire des proverbes & citations, une carte du monde en allemand, un index de tous les drapeaux du monde (d'ailleurs, devinez quelle est ma toute dernière occupation le soir juste avant de dormir ?! Bingo, l'apprentissage de 3 ou 4 nouveaux drapeaux !)
Bref. Que je passe en M2 ou non à la fin de l'année, une chose est sure : j'aurai appris tout un tas de choses !!
Sans oublier qu'aujourd'hui, je suis allée au Conseil de l'Europe pour la première fois avec 3 personnes de ma classe d'interprétation + plusieurs élèves-traducteurs. C'était assez magique...Le but : y travailler dans deux ans, qui sait ?!
Le rythme s'est quelque peu intensifié. Quoique, c'est sans doute dû au fait que j'avais une traduction notée à rendre il y a 3 jours, et que nous avons donc passé de nombreuses, très nombreuses heures dessus avec ma binôme !
Il faut bien le reconnaître, les études d'interprète donnent parfois l'impression (en fait ce n'est pas une impression, c'est un fait !) de passer sa journée à travailler, non-stop, quasiment sans aucune pause, entre le lever et le coucher...Toujours quelque chose à vérifier, à lire, à écouter, à apprendre, à analyser...C'est un travail sans fin !
D'où l'importance, à mon avis, d'une vraie activité extra-scolaire, sans laquelle je pense qu'il est difficile de conserver une santé mentale digne de ce nom ! Dans mon cas : le théâtre d'improvisation. Je viens de m'y mettre hier, avec une collègue de M2, et ça fait un bien fou (sans compter que c'est une activité utile pour l'interprétation) !
Bref, revenons un peu à la description des cours à l'ITI-RI.
Je me rends compte que j'ai assez peu mentionné mes enseignants de traduction !
Ils sont pourtant d'autant plus intéressants qu'ils ont chacun leur méthode, et nous offrent tous leur savoir de différentes manières. Mme Hélène Meisberger, par exemple, professeur de traduction anglais-français, encourage beaucoup au dialogue. Elle nous incite à prendre beaucoup de recul sur les textes que nous étudions.
M. Thierry Grass, enseignant de traduction allemand-français, nous a initié quant à lui à la traduction sous Omega-T, un logiciel gratuit qui permet donc de travailler avec des mémoires de traduction, et de nous constituer des glossaires.
Il nous a expliqué dès le début que la plupart de ses collègues n'appréciaient pas forcément de travailler sous un logiciel tel qu'Omega-T, mais je trouve que c'est une bonne chose qu'il nous montre cet outil et qu'il nous apprenne à nous en servir ; cela nous donne une autre approche de la traduction.
Les traductions, dans l'ensemble, sont assez chronophages...C'est un travail intéressant, car en plus d'apporter beaucoup de nouveau vocabulaire et de culture générale (les thèmes abordés sont incroyablement divers et nécessitent souvent de nombreuses recherches), il oblige à choisir ses mots avec une grande précision. Comme plusieurs profs le disent eux-mêmes, les mots sont comme des legos...Il faut juste trouver comment les imbriquer !
C'est extrêmement juste. Et c'est un exercice mental que je trouve très plaisant.
Ceci m'amène à vous présenter davantage les cours de français : notre enseignante est Mme Angèle Denninger. J'apprécie énormément ses cours, car je dois dire que je suis férue de langue française (avec un père lui-même professeur de français, ce n'est pas étonnant !) et nous devons à chaque cours trouver des synonymes, reformuler, écrire de courtes dissertations (le thème de mercredi : "Les mots, générateurs de maux ?") en employant le nouveau vocabulaire appris en classe la semaine précédente ; bref, le tout contribue à élargir considérablement notre lexique, notre réflexion, ainsi que l'usage de notre langue maternelle, ce qui est capital pour l'interprétation ! Et aussi pour la traduction, bien entendu.
Pour les vacances de la Toussaint, nous devons avoir lu un livre édité en 2008, 2009 ou 2010 (récent, donc) et en faire un "résumé attractif" en une vingtaine de lignes, plus présenter 5 mots ou expressions méconnus, et leur trouver des synonymes, voire antonymes et expliquer leur étymologie. Enfin, il faut choisir deux passages, et expliquer pour quelle raison ils nous ont plu ou marqué.
Je termine à l'instant mon bouquin pour ce travail, d'ailleurs. J'avais choisi "La Valse lente des tortues" de Katherine Pancol.
En cours d'interprétation, nous poursuivons les exercices de mémoire, cette fois sur des portions de textes un peu plus longues. Toujours pas le droit à la prise de notes. D'ailleurs en fonction de notre état de fatigue, l'exercice s'avère plus ou moins ardu...
Par exemple ce soir, nous avions un cours d'interprétation anglais-français à 17h30. Juste avant, pendant près d'une heure, nous avions pratiqué des exercices de mémoire avec quelques collègues-élèves-interprètes. Hé bien j'avais déjà la tête un peu lessivée en arrivant en cours, et résultat des courses : quand il a fallu faire les exercices avec le prof, j'avais l'impression que mon cerveau était parti en vacances !
A éviter, donc. Du moins pour ma part. Je n'ai pas encore assez d'endurance pour me le permettre !
Mais j'en profite pour souligner le fait qu'il faut une bonne hygiène de vie pour étudier l'interprétation, sinon la fatigue deviendra votre pire ennemi !!
Et pour finir ce (long) message du jour, je terminerai avec un petit compte-rendu du cours de méthodologie de l'interprétation que nous suivons tous les mardis auprès de M. Delâtre, qui est une mine d'inspiration, et nous fait prendre conscience du chemin qu'il nous reste à parcourir et de la somme de travail que nous devons fournir !! Ce cours, qui est suivi en option par nombre d'élèves-traducteurs et rend ainsi l'audience assez importante, est pour moi pratiquement comme un cours de théâtre (que de souvenirs !), d'ailleurs j'ai eu l'immense honneur de présenter la météo la semaine dernière (!) et deux de mes collègues se sont attelés à la présentation d'une émission culinaire ce mardi ! Excellents exercices pour utiliser un vocabulaire précis, s'habituer à être exposé en public et sortir la voix (le tout en faisant attention à ses tics...!)
Et puis je dois dire que, quand on sort de ce cours, on n'a qu'une seule envie : apprendre. Plus.
Être encore plus curieux.
D'ailleurs c'est bien simple : à la sortie de chaque cours avec M. Delâtre, je cours acheter quelque chose (elle va décidément me coûter très cher, cette année à l'ITI-RI !) --> un dictionnaire des proverbes & citations, une carte du monde en allemand, un index de tous les drapeaux du monde (d'ailleurs, devinez quelle est ma toute dernière occupation le soir juste avant de dormir ?! Bingo, l'apprentissage de 3 ou 4 nouveaux drapeaux !)
Bref. Que je passe en M2 ou non à la fin de l'année, une chose est sure : j'aurai appris tout un tas de choses !!
Sans oublier qu'aujourd'hui, je suis allée au Conseil de l'Europe pour la première fois avec 3 personnes de ma classe d'interprétation + plusieurs élèves-traducteurs. C'était assez magique...Le but : y travailler dans deux ans, qui sait ?!
lundi 27 septembre 2010
Le train se met en marche...
Nous voici dans la deuxième semaine de cours.
Nous avons rencontré notre troisième professeur d'interprétation anglais-français ce matin, il s'agit de Mme Rebecca J. Bowen-Yobé, une interprète de conférence de nationalité américaine qui travaille pour le Conseil de l'Europe.
Ce qui est passionnant, c'est que chaque enseignant a sa méthode pour nous faire travailler (les prémices de) l'interprétation.
En général, nous débutons pas des exercices de mémoire, portant sur une ou sur deux phrases. Puis nous devons en restituer l'essence (à l'oral, cela va sans dire), soit dans la langue-source, dans dans la langue-cible, ou parfois les deux à la suite.
Puis ce matin, nous avons effectué un exercice très intéressant qui consistait à ne noter qu'un seul mot par phrase, dans la langue-cible de préférence, puis à tenter de restituer la phrase dans son ensemble grâce à ce mot-clef.
En règle générale, tous ces premiers cours d'interprétation ont permis de mettre en exergue les différents types de mémoires de chacun (en tous cas, pour ma part, j'ai pu me rendre compte que ma mémoire très visuelle - apprentissage de textes de théâtre oblige - est un léger handicap plus qu'autre chose pour le moment).
Il me faut absolument développer davantage ma mémoire auditive.
Et puis nous avons aussi pu nous rendre compte de la difficulté de formuler clairement des idées, même dans notre langue maternelle, dans un délai court et surtout sans trop calquer la langue-source...!
Il faut savoir prendre du recul et analyser (très) rapidement...Pas évident, le métier d'interprète...
Et encore, nous n'en sommes qu'au tout début...Là c'est encore "facile" !
Demain, tous à nos dictaphones (puisque c'est un accessoire indispensable à tout élève-interprète, et même également après l'obtention du diplôme) pour le cours de méthodologie de l'interprétation.
La route est encore longue, mais quel beau challenge !
Nous avons rencontré notre troisième professeur d'interprétation anglais-français ce matin, il s'agit de Mme Rebecca J. Bowen-Yobé, une interprète de conférence de nationalité américaine qui travaille pour le Conseil de l'Europe.
Ce qui est passionnant, c'est que chaque enseignant a sa méthode pour nous faire travailler (les prémices de) l'interprétation.
En général, nous débutons pas des exercices de mémoire, portant sur une ou sur deux phrases. Puis nous devons en restituer l'essence (à l'oral, cela va sans dire), soit dans la langue-source, dans dans la langue-cible, ou parfois les deux à la suite.
Puis ce matin, nous avons effectué un exercice très intéressant qui consistait à ne noter qu'un seul mot par phrase, dans la langue-cible de préférence, puis à tenter de restituer la phrase dans son ensemble grâce à ce mot-clef.
En règle générale, tous ces premiers cours d'interprétation ont permis de mettre en exergue les différents types de mémoires de chacun (en tous cas, pour ma part, j'ai pu me rendre compte que ma mémoire très visuelle - apprentissage de textes de théâtre oblige - est un léger handicap plus qu'autre chose pour le moment).
Il me faut absolument développer davantage ma mémoire auditive.
Et puis nous avons aussi pu nous rendre compte de la difficulté de formuler clairement des idées, même dans notre langue maternelle, dans un délai court et surtout sans trop calquer la langue-source...!
Il faut savoir prendre du recul et analyser (très) rapidement...Pas évident, le métier d'interprète...
Et encore, nous n'en sommes qu'au tout début...Là c'est encore "facile" !
Demain, tous à nos dictaphones (puisque c'est un accessoire indispensable à tout élève-interprète, et même également après l'obtention du diplôme) pour le cours de méthodologie de l'interprétation.
La route est encore longue, mais quel beau challenge !
jeudi 23 septembre 2010
Traducteurs & interprètes, interprètes & traducteurs
Voilà déjà 4 jours que les cours ont commencé, et on est déjà tellement dans le bain que j'ai l'impression que ça fait deux semaines !
Nous avons déjà fait connaissance avec une majorité de nos enseignants, et je dois dire que nous sommes plutôt chanceux : nous jouissons de beaucoup de bienveillance et d'attention à notre égard.
Le mélange des cours de traduction et d'interprétation en M1 d'Interprétation à l'ITI-RI est très intéressant, notamment pour la raison suivante : il semblerait que deux clans bien distincts co-existent parmi les traducteurs & interprètes --> ceux qui pensent que les traducteurs et les interprètes exercent un métier similaire, et ceux qui affirment le contraire.
J'aurais personnellement tendance à appartenir à la deuxième catégorie, et si le concept de base est effectivement le même (prendre une idée exprimée dans une langue de départ, puis l'exprimer dans une langue d'arrivée), les méthodes et les délais pour y parvenir sont radicalement différents !
Un traducteur et un interprète recherchent-ils la même chose ? Expérimentent-ils leur amour des langues de la même manière ?
Je ne m'étendrai pas davantage sur ce point polémique, que je laisse libre à l'appréciation de chacun, mais je trouve que c'est véritablement un sujet qui mérite qu'on s'y attarde un peu et qu'on y réfléchisse.
Nous avons eu ce soir un premier cours très intéressant d'interprétation anglais-français. Le groupe était donc au complet, ce qui est agréable puisque nous sommes souvent morcelés en fonction de nos combinaisons respectives.
Notre professeur, M. Giamil Ellis-Laracuente, nous a proposé un exercice passionnant ayant pour but de nous enseigner à...anticiper. Et ça c'est important. Capital, même.
Pour nous entraîner à la traduction à vue, il avait donc préparé des diapos sous Powerpoint.
Sur la diapo numéro 1, un morceau de phrase, à mémoriser.
Puis rien sur la diapo numéro 2, histoire de nous laisser un tout petit peu de temps pour préparer une traduction à ce qu'on venait de lire.
Ensuite, dès l'arrivée de la diapo numéro 3, il fallait commencer à dire la phrase que l'on avait préparée, tout en lisant en même temps la phrase inscrite sur la diapo 3, qui complétait le premier morceau de phrase de la diapo numéro 1.
Pour être plus claire, il faut faire deux choses en même temps (et bientôt ce sera sans doute plus de deux !), et cet exercice nous y entraîne efficacement.
Le chemin va être dur, mais c'est un sacré challenge, et j'ai hâte de voir les progrès que nous ferons tous.
Je ne sais d'ailleurs pas comment nous allons procéder avec la langue allemande, car avec le verbe à la fin, cet exercice risque de ressembler davantage à un vaste jeu de devinette ! Il va nous falloir développer certaines techniques pour l'allemand, sans aucun doute...
Demain, premier cours de "transferts linguistiques" (dans le module de Traduction). Puis pour les germanophones, deuxième cours d'interprétation allemand-français avec Mme Karin Messmer, interprète de conférence et membre de l'AIIC.
http://www.km-dolmetschen.de/francais/index.html
http://www.aiic.net/database/datasheet.cfm/int1971.htm
Le premier cours d'interprétation allemand-français nous a quant à lui été dispensé hier par Mme Patricia Priss, interprète de conférence et également membre de l'AIIC.
http://www.aiic.net/database/datasheet.cfm/int4546.htm (J'attache des liens dès que possible aux noms de nos enseignants chaque fois que je trouve quelque chose sur le net. Pardon si j'en oublie.)
Enfin, nous terminerons notre première semaine samedi midi, avec un autre cours d'initiation à l'interprétation anglais-français, cette fois avec Mme Corinne Aleix.
Bonne fin de semaine à tous !
Nous avons déjà fait connaissance avec une majorité de nos enseignants, et je dois dire que nous sommes plutôt chanceux : nous jouissons de beaucoup de bienveillance et d'attention à notre égard.
Le mélange des cours de traduction et d'interprétation en M1 d'Interprétation à l'ITI-RI est très intéressant, notamment pour la raison suivante : il semblerait que deux clans bien distincts co-existent parmi les traducteurs & interprètes --> ceux qui pensent que les traducteurs et les interprètes exercent un métier similaire, et ceux qui affirment le contraire.
J'aurais personnellement tendance à appartenir à la deuxième catégorie, et si le concept de base est effectivement le même (prendre une idée exprimée dans une langue de départ, puis l'exprimer dans une langue d'arrivée), les méthodes et les délais pour y parvenir sont radicalement différents !
Un traducteur et un interprète recherchent-ils la même chose ? Expérimentent-ils leur amour des langues de la même manière ?
Je ne m'étendrai pas davantage sur ce point polémique, que je laisse libre à l'appréciation de chacun, mais je trouve que c'est véritablement un sujet qui mérite qu'on s'y attarde un peu et qu'on y réfléchisse.
Nous avons eu ce soir un premier cours très intéressant d'interprétation anglais-français. Le groupe était donc au complet, ce qui est agréable puisque nous sommes souvent morcelés en fonction de nos combinaisons respectives.
Notre professeur, M. Giamil Ellis-Laracuente, nous a proposé un exercice passionnant ayant pour but de nous enseigner à...anticiper. Et ça c'est important. Capital, même.
Pour nous entraîner à la traduction à vue, il avait donc préparé des diapos sous Powerpoint.
Sur la diapo numéro 1, un morceau de phrase, à mémoriser.
Puis rien sur la diapo numéro 2, histoire de nous laisser un tout petit peu de temps pour préparer une traduction à ce qu'on venait de lire.
Ensuite, dès l'arrivée de la diapo numéro 3, il fallait commencer à dire la phrase que l'on avait préparée, tout en lisant en même temps la phrase inscrite sur la diapo 3, qui complétait le premier morceau de phrase de la diapo numéro 1.
Pour être plus claire, il faut faire deux choses en même temps (et bientôt ce sera sans doute plus de deux !), et cet exercice nous y entraîne efficacement.
Le chemin va être dur, mais c'est un sacré challenge, et j'ai hâte de voir les progrès que nous ferons tous.
Je ne sais d'ailleurs pas comment nous allons procéder avec la langue allemande, car avec le verbe à la fin, cet exercice risque de ressembler davantage à un vaste jeu de devinette ! Il va nous falloir développer certaines techniques pour l'allemand, sans aucun doute...
Demain, premier cours de "transferts linguistiques" (dans le module de Traduction). Puis pour les germanophones, deuxième cours d'interprétation allemand-français avec Mme Karin Messmer, interprète de conférence et membre de l'AIIC.
http://www.km-dolmetschen.de/francais/index.html
http://www.aiic.net/database/datasheet.cfm/int1971.htm
Le premier cours d'interprétation allemand-français nous a quant à lui été dispensé hier par Mme Patricia Priss, interprète de conférence et également membre de l'AIIC.
http://www.aiic.net/database/datasheet.cfm/int4546.htm (J'attache des liens dès que possible aux noms de nos enseignants chaque fois que je trouve quelque chose sur le net. Pardon si j'en oublie.)
Enfin, nous terminerons notre première semaine samedi midi, avec un autre cours d'initiation à l'interprétation anglais-français, cette fois avec Mme Corinne Aleix.
Bonne fin de semaine à tous !
lundi 20 septembre 2010
C'est la rentrée !
La première journée vient de s'écouler.
Je vais tenter de rassembler mes idées, car ce début d'année est tellement excitant que je ne sais pas si je parviendrai à être claire !
Nous avons donc débuté cette journée par une réunion pour les élèves-interprètes et les élèves-traducteurs dirigée par Mme Helen Sontag, qui nous a distribué les emplois du temps.
Cet emploi du temps comporte pour l'instant 14 heures dans la semaine, mais c'est sans compter les 12 heures d'interprétation, qui viendront s'ajouter véritablement la semaine prochaine. (C'est gentil, ils nous ménagent encore un tout petit peu !)
Soit un total de 26 heures de cours par semaine.
Nous aurons donc (en section traduction, en tant qu'élèves-interprètes) :
- 4 heures de traduction par langue de travail chaque semaine (contre 6 pour la section traduction) --> pour l'anglais, il y a naturellement plusieurs groupes (d'environ 14-15 personnes) ; nous ne serons donc pas toujours en cours avec nos compagnons de promo. Par contre, ces cours nous permettent de rencontrer les élèves-traducteurs, ce qui est une bonne chose.
- 3 heures de français (soit FLE - Français Langue Etrangère - pour les étrangers, soit FLM - Français Langue Maternelle - pour les francophones)
- 3 heures de "transferts linguistiques" (càd Terminologie, Histoire de la Traduction, et Méthodologie de la Recherche+Outils de Traduction)
(+ comme je viens de le dire, 6h d'interprétation par semaine et par langue, soit 12h d'interprétation par semaine)
Pas de "choix libre" (= option) cette année. Nous n'aurons visiblement pas le temps de toutes manières !
Car dans nos heures de creux, nous constituerons des groupes de travail à deux ou trois élèves, qui auront tôt fait de les combler !
A l'issue de la réunion avec les futurs traducteurs, nous avons rejoint M. Delâtre, ainsi que les élèves de M2, avec qui nous avons pu parler du déroulement de l'année et poser toutes nos questions.
L'accent a été mis sur le fait que l'année serait loin d'être de tout repos...Beaucoup de stress en perspective, et une grosse, grosse charge de travail...(On n'en attendait pas moins !)
Je sors à l'instant de mon premier cours de traduction français-anglais, auprès de Monsieur Peter Gafson, traducteur, qui est d'une grande gentillesse et qui nous a réservé un démarrage en douceur pendant ces deux heures passées à ses côtés.
Première traduction à préparer pour le prochain cours lundi prochain. Thème : un dossier de presse rédigé par un hôtel-restaurant ! Au travail !
Je vais tenter de rassembler mes idées, car ce début d'année est tellement excitant que je ne sais pas si je parviendrai à être claire !
Nous avons donc débuté cette journée par une réunion pour les élèves-interprètes et les élèves-traducteurs dirigée par Mme Helen Sontag, qui nous a distribué les emplois du temps.
Cet emploi du temps comporte pour l'instant 14 heures dans la semaine, mais c'est sans compter les 12 heures d'interprétation, qui viendront s'ajouter véritablement la semaine prochaine. (C'est gentil, ils nous ménagent encore un tout petit peu !)
Soit un total de 26 heures de cours par semaine.
Nous aurons donc (en section traduction, en tant qu'élèves-interprètes) :
- 4 heures de traduction par langue de travail chaque semaine (contre 6 pour la section traduction) --> pour l'anglais, il y a naturellement plusieurs groupes (d'environ 14-15 personnes) ; nous ne serons donc pas toujours en cours avec nos compagnons de promo. Par contre, ces cours nous permettent de rencontrer les élèves-traducteurs, ce qui est une bonne chose.
- 3 heures de français (soit FLE - Français Langue Etrangère - pour les étrangers, soit FLM - Français Langue Maternelle - pour les francophones)
- 3 heures de "transferts linguistiques" (càd Terminologie, Histoire de la Traduction, et Méthodologie de la Recherche+Outils de Traduction)
(+ comme je viens de le dire, 6h d'interprétation par semaine et par langue, soit 12h d'interprétation par semaine)
Pas de "choix libre" (= option) cette année. Nous n'aurons visiblement pas le temps de toutes manières !
Car dans nos heures de creux, nous constituerons des groupes de travail à deux ou trois élèves, qui auront tôt fait de les combler !
A l'issue de la réunion avec les futurs traducteurs, nous avons rejoint M. Delâtre, ainsi que les élèves de M2, avec qui nous avons pu parler du déroulement de l'année et poser toutes nos questions.
L'accent a été mis sur le fait que l'année serait loin d'être de tout repos...Beaucoup de stress en perspective, et une grosse, grosse charge de travail...(On n'en attendait pas moins !)
Je sors à l'instant de mon premier cours de traduction français-anglais, auprès de Monsieur Peter Gafson, traducteur, qui est d'une grande gentillesse et qui nous a réservé un démarrage en douceur pendant ces deux heures passées à ses côtés.
Première traduction à préparer pour le prochain cours lundi prochain. Thème : un dossier de presse rédigé par un hôtel-restaurant ! Au travail !
mardi 14 septembre 2010
Combinaison
Mon rendez-vous avec M. Delâtre, responsable du diplôme, a eu lieu hier matin.
Le but de ce rendez-vous était en fait de faire connaissance avec chaque élève.
M. Delâtre a ainsi pu poser quelques questions d'ordre administratif et m'informer brièvement sur l'année à venir, tout en répondant à mes éventuelles questions.
Il est agréable, d'ailleurs, de sentir le suivi que cette formation, ou plutôt que les enseignants souhaitent appliquer auprès de chacun de leurs étudiants.
En parlant d'étudiants, nous serons finalement neuf, et non pas huit comme je l'avais indiqué dans mon précédent message.
Parmi nous, 1 russe, 1 kirghize, 1 allemande, et donc 6 français.
Pas d'anglophone cette année, et c'est là le bémol d'appartenir à une petite formation : par définition, le nombre de nationalités différentes ne peut pas être aussi grand que dans une classe de 40 élèves-interprètes, forcément ! Mais comme toute école, l'ITI-RI a ses points forts et ses points faibles. L'important est que les points forts pèsent plus lourd dans la balance, et pour le moment ça semble bien parti pour !
Ah et autre chose, au niveau de la combinaison linguistique : comme je le pensais, la rétrogradation est de mise ! Je travaillerai donc mon anglais comme une langue C cette année, et j'avoue que c'est très bien comme ça : la quantité de travail s'annonce déjà assez démentielle, alors autant mettre le paquet sur deux bonnes langues C...Surtout que, comme me l'a rappelé M. Delâtre, l'allemand est une langue fort demandée qui offre de bonnes opportunités de travail par la suite.
Il y a toujours possibilité ensuite, soit au cours des études, soit après l'obtention du diplôme, de transformer une langue C en langue B par le biais d'un test (que l'on peut d'ailleurs passer dans n'importe quelle école d'interprète même lorsque l'on est déjà en activité).
Parlons maintenant des taux de passage entre M1 et M2 : d'une année à l'autre, ce taux varie...beaucoup.
L'an dernier, il était de 100 % (3 élèves sur 3).
L'année précédente, de seulement 33 % (3 élèves sur 10)...
Un seul mot d'ordre, donc : le travail !
En revanche, il semblerait qu'une fois entré(e) en M2, les chances d'obtenir le diplôme soient assez grandes.
(Bon, déjà, concentrons-nous sur le M1 !)
Le but de ce blog est de présenter, dès la semaine prochaine, les enseignements dispensés à l'ITI-RI en matière d'interprétation de manière claire, objective et détaillée (et aussi un peu en matière de traduction, puisque nous avons un tronc commun la première année).
J'espère y parvenir, de sorte que toute personne intéressée par les études d'interprète puisse trouver ici des informations pertinentes.
Les cours débutent dans 6 jours...
A lundi prochain pour des nouvelles fraîches suite à la réunion de rentrée !
Le but de ce rendez-vous était en fait de faire connaissance avec chaque élève.
M. Delâtre a ainsi pu poser quelques questions d'ordre administratif et m'informer brièvement sur l'année à venir, tout en répondant à mes éventuelles questions.
Il est agréable, d'ailleurs, de sentir le suivi que cette formation, ou plutôt que les enseignants souhaitent appliquer auprès de chacun de leurs étudiants.
En parlant d'étudiants, nous serons finalement neuf, et non pas huit comme je l'avais indiqué dans mon précédent message.
Parmi nous, 1 russe, 1 kirghize, 1 allemande, et donc 6 français.
Pas d'anglophone cette année, et c'est là le bémol d'appartenir à une petite formation : par définition, le nombre de nationalités différentes ne peut pas être aussi grand que dans une classe de 40 élèves-interprètes, forcément ! Mais comme toute école, l'ITI-RI a ses points forts et ses points faibles. L'important est que les points forts pèsent plus lourd dans la balance, et pour le moment ça semble bien parti pour !
Ah et autre chose, au niveau de la combinaison linguistique : comme je le pensais, la rétrogradation est de mise ! Je travaillerai donc mon anglais comme une langue C cette année, et j'avoue que c'est très bien comme ça : la quantité de travail s'annonce déjà assez démentielle, alors autant mettre le paquet sur deux bonnes langues C...Surtout que, comme me l'a rappelé M. Delâtre, l'allemand est une langue fort demandée qui offre de bonnes opportunités de travail par la suite.
Il y a toujours possibilité ensuite, soit au cours des études, soit après l'obtention du diplôme, de transformer une langue C en langue B par le biais d'un test (que l'on peut d'ailleurs passer dans n'importe quelle école d'interprète même lorsque l'on est déjà en activité).
Parlons maintenant des taux de passage entre M1 et M2 : d'une année à l'autre, ce taux varie...beaucoup.
L'an dernier, il était de 100 % (3 élèves sur 3).
L'année précédente, de seulement 33 % (3 élèves sur 10)...
Un seul mot d'ordre, donc : le travail !
En revanche, il semblerait qu'une fois entré(e) en M2, les chances d'obtenir le diplôme soient assez grandes.
(Bon, déjà, concentrons-nous sur le M1 !)
Le but de ce blog est de présenter, dès la semaine prochaine, les enseignements dispensés à l'ITI-RI en matière d'interprétation de manière claire, objective et détaillée (et aussi un peu en matière de traduction, puisque nous avons un tronc commun la première année).
J'espère y parvenir, de sorte que toute personne intéressée par les études d'interprète puisse trouver ici des informations pertinentes.
Les cours débutent dans 6 jours...
A lundi prochain pour des nouvelles fraîches suite à la réunion de rentrée !
vendredi 3 septembre 2010
Les choses se précisent...
La rentrée est dans un peu plus de deux semaines, et les choses se précisent...
Nous avons reçu un mail aujourd'hui de la part du directeur du diplôme, Monsieur Benoît Delâtre, interprète de conférence.
Déjà, ce mail a permis de savoir combien d'élèves-interprètes nous serions cette année. Pour l'heure, nous sommes huit.
Hé oui, il faut savoir que la section interprétation de l'ITI-RI se compose toujours de toutes petites promotions, ce qui est très certainement une bonne chose quant à la sollicitation en cours et l'attention des enseignants à notre égard !
D'autre part, ce mail nous a confirmé qu'une première réunion nous attendrait le lundi 20 septembre à 09h à l'ITI-RI. Cette réunion sera tenue par Madame Helen Sontag (http://www.iet-net.com/sontag.php), directrice de la section Traduction, puisque nous aurons de nombreux cours communs avec les élèves-traducteurs cette année.
Puis nous sommes invités à rejoindre Monsieur Delâtre dans une autre salle à l'issue de cette réunion, pour poser des questions spécifiques à notre parcours en interprétation.
Au préalable, chacun des huit admis en interprétation aura eu un entretien individuel de pré-rentrée avec M. Delâtre.
Le mien aura lieu le 13 septembre, une semaine tout juste avant la rentrée donc. C'est une bonne chose, car cet entretien permettra, j'imagine, de faire le point sur les examens d'admission du mois de juin, et peut-être aussi de dégager nos forces et faiblesses pour l'année à venir.
J'ai hâte d'y être...
Nous avons reçu un mail aujourd'hui de la part du directeur du diplôme, Monsieur Benoît Delâtre, interprète de conférence.
Déjà, ce mail a permis de savoir combien d'élèves-interprètes nous serions cette année. Pour l'heure, nous sommes huit.
Hé oui, il faut savoir que la section interprétation de l'ITI-RI se compose toujours de toutes petites promotions, ce qui est très certainement une bonne chose quant à la sollicitation en cours et l'attention des enseignants à notre égard !
D'autre part, ce mail nous a confirmé qu'une première réunion nous attendrait le lundi 20 septembre à 09h à l'ITI-RI. Cette réunion sera tenue par Madame Helen Sontag (http://www.iet-net.com/sontag.php), directrice de la section Traduction, puisque nous aurons de nombreux cours communs avec les élèves-traducteurs cette année.
Puis nous sommes invités à rejoindre Monsieur Delâtre dans une autre salle à l'issue de cette réunion, pour poser des questions spécifiques à notre parcours en interprétation.
Au préalable, chacun des huit admis en interprétation aura eu un entretien individuel de pré-rentrée avec M. Delâtre.
Le mien aura lieu le 13 septembre, une semaine tout juste avant la rentrée donc. C'est une bonne chose, car cet entretien permettra, j'imagine, de faire le point sur les examens d'admission du mois de juin, et peut-être aussi de dégager nos forces et faiblesses pour l'année à venir.
J'ai hâte d'y être...
lundi 23 août 2010
Présentation
Je ne m'étais pas vraiment présentée en détails jusqu'alors, je vais donc m'atteler à la tâche dès maintenant !
J'ai été élevée dans un environnement franco-français à Nancy.
(Jusque là, rien ne me prédestinait à l'interprétation !)
Après un bac littéraire option langues, j'ai étudié l'anglais jusqu'à la Maitrise (aujourd'hui Master 1), puis j'ai bifurqué vers un DESS (Master 2) en Administration des Entreprises, pour pouvoir appliquer mon anglais au domaine commercial. Moi qui suis une grande curieuse, j'étais ravie de découvrir un autre univers que celui des lettres & langues.
Durant ce DESS, j'ai adoré étudier le marketing, car ça revenait pour moi à comprendre et anticiper les intentions et besoins des gens...Alors j'ai choisi d'étudier un an de plus, cette fois-ci en alternance pour me forger une expérience professionnelle, en DESS Marketing International à Paris.
Ecoeurée par cet ennuyeux stage d'un an dans une SSII spécialisée dans le domaine bancaire, je me suis donc enfin tournée professionnellement vers mon autre passion dans la vie (la première étant les langues) : le théâtre ! Je pratiquais le théâtre en amateur depuis plusieurs années déjà, mais j'avais envie de passer à l'étape supérieure...
Et je me suis inscrite aux Cours Florent, qui est la plus importante école privée de théâtre en France. J'ai adoré cette expérience, qui a duré deux ans pour moi (le cursus est en trois ans, et je suis entrée en deuxième année) et qui forge véritablement le caractère, sur bien des plans. Le théâtre m'a permis de me développer, de me connaître, de me canaliser...Je porte un respect et une reconnaissance énormes envers cet art. Je ne peux que très chaudement le conseiller à tout un chacun.
(Je soupçonne d'ailleurs le théâtre de m'avoir bien aidée à maîtriser mon stress et d'ainsi m'avoir donné un gros coup de pouce pour entrer à l'ITI-RI !)
J'ai donc terminé les Cours Florent en 2005, et ai depuis exercé le métier de comédienne et metteur en scène (je vous disais que vous alliez être surpris !). Devenue intermittente du spectacle, j'ai pu de nouveau utiliser mes langues dans de multiples projets internationaux et ainsi jouer et/ou tourner entre autres en Allemagne, en Italie, à Malte pendant les 5 dernières années.
Et puis ce qui m'a amenée à revenir vers les langues, c'est tout simplement la rencontre avec mon mari, un allemand...grâce à qui j'ai pu considérablement dépoussiérer cette langue que j'avais pourtant apprise dès le collège mais superbement reléguée à l'arrière de mon cerveau !
Alors travailler dans les langues, qui ont en permanence été sur ma route, semblait être devenu une évidence...Que j'espère transformer en réalité d'ici deux ans grâce à l'ITI-RI.
Voilà, je pense avoir dépeint un tableau assez complet de mon parcours !
Ah et concernant mon dernier message ("accent allemand bis"), me voilà un peu rassurée --> Moi qui croyait que cet ami qui m'a parlé de mon accent anglais avait été élevé dans un environnement américain, j'ai en fait appris qu'il était certes né aux USA, mais élevé ensuite in Inde par deux parents indiens ! Bon...Voilà qui atténue quelque peu sa remarque ! ;-)
Prenons tout ça avec le sourire, de toutes façons, accent ou pas, l'important est bien de comprendre et de se faire comprendre !
A bientôt pour le début des cours !
J'ai été élevée dans un environnement franco-français à Nancy.
(Jusque là, rien ne me prédestinait à l'interprétation !)
Après un bac littéraire option langues, j'ai étudié l'anglais jusqu'à la Maitrise (aujourd'hui Master 1), puis j'ai bifurqué vers un DESS (Master 2) en Administration des Entreprises, pour pouvoir appliquer mon anglais au domaine commercial. Moi qui suis une grande curieuse, j'étais ravie de découvrir un autre univers que celui des lettres & langues.
Durant ce DESS, j'ai adoré étudier le marketing, car ça revenait pour moi à comprendre et anticiper les intentions et besoins des gens...Alors j'ai choisi d'étudier un an de plus, cette fois-ci en alternance pour me forger une expérience professionnelle, en DESS Marketing International à Paris.
Ecoeurée par cet ennuyeux stage d'un an dans une SSII spécialisée dans le domaine bancaire, je me suis donc enfin tournée professionnellement vers mon autre passion dans la vie (la première étant les langues) : le théâtre ! Je pratiquais le théâtre en amateur depuis plusieurs années déjà, mais j'avais envie de passer à l'étape supérieure...
Et je me suis inscrite aux Cours Florent, qui est la plus importante école privée de théâtre en France. J'ai adoré cette expérience, qui a duré deux ans pour moi (le cursus est en trois ans, et je suis entrée en deuxième année) et qui forge véritablement le caractère, sur bien des plans. Le théâtre m'a permis de me développer, de me connaître, de me canaliser...Je porte un respect et une reconnaissance énormes envers cet art. Je ne peux que très chaudement le conseiller à tout un chacun.
(Je soupçonne d'ailleurs le théâtre de m'avoir bien aidée à maîtriser mon stress et d'ainsi m'avoir donné un gros coup de pouce pour entrer à l'ITI-RI !)
J'ai donc terminé les Cours Florent en 2005, et ai depuis exercé le métier de comédienne et metteur en scène (je vous disais que vous alliez être surpris !). Devenue intermittente du spectacle, j'ai pu de nouveau utiliser mes langues dans de multiples projets internationaux et ainsi jouer et/ou tourner entre autres en Allemagne, en Italie, à Malte pendant les 5 dernières années.
Et puis ce qui m'a amenée à revenir vers les langues, c'est tout simplement la rencontre avec mon mari, un allemand...grâce à qui j'ai pu considérablement dépoussiérer cette langue que j'avais pourtant apprise dès le collège mais superbement reléguée à l'arrière de mon cerveau !
Alors travailler dans les langues, qui ont en permanence été sur ma route, semblait être devenu une évidence...Que j'espère transformer en réalité d'ici deux ans grâce à l'ITI-RI.
Voilà, je pense avoir dépeint un tableau assez complet de mon parcours !
Ah et concernant mon dernier message ("accent allemand bis"), me voilà un peu rassurée --> Moi qui croyait que cet ami qui m'a parlé de mon accent anglais avait été élevé dans un environnement américain, j'ai en fait appris qu'il était certes né aux USA, mais élevé ensuite in Inde par deux parents indiens ! Bon...Voilà qui atténue quelque peu sa remarque ! ;-)
Prenons tout ça avec le sourire, de toutes façons, accent ou pas, l'important est bien de comprendre et de se faire comprendre !
A bientôt pour le début des cours !
samedi 21 août 2010
Accent allemand...bis !
Je viens de recevoir la visite surprise d'un ami indo-américain que j'ai rencontré l'an dernier à New Delhi, ici à Munich !!
Et il vient de me dire...que je parle anglais avec un accent allemand, maintenant !!!
Et ce qui m'inquiète, c'est qu'il est maintenant le deuxième à me le dire...D'abord un irlandais puis un américain...
C'est donc que ça doit être vrai, quelque part. (Ceci dit, c'est un phénomène linguistique assez intéressant !)
Mais un mois avant de commencer des études d'interprète, ça inquiète, forcément. Je panique lentement mais sûrement, car avant cela, on me disait plutôt que j'avais un accent britannique, mais certainement pas allemand !!!
Bon...D'accord, je suis mariée à un allemand et je vis en Allemagne. Mais bon, on se rend dans un pays pour en apprendre la langue & la culture, pas pour en attraper l'accent dans une tierce langue étrangère !
Bref. C'était mon état d'âme du jour, et je me suis dit qu'il serait bon et sans doute drôle de vous le faire partager !
(Quand je vous disais, dans mon précédent message, que j'allais avoir du boulot avec mon anglais...! Quoique, je ne me fais pas d'illusion, je vais en avoir beaucoup, beaucoup aussi avec mon allemand...! Bref, c'est loin d'être gagné, tout ça !)
Chin up, though...Chin up!
Et il vient de me dire...que je parle anglais avec un accent allemand, maintenant !!!
Et ce qui m'inquiète, c'est qu'il est maintenant le deuxième à me le dire...D'abord un irlandais puis un américain...
C'est donc que ça doit être vrai, quelque part. (Ceci dit, c'est un phénomène linguistique assez intéressant !)
Mais un mois avant de commencer des études d'interprète, ça inquiète, forcément. Je panique lentement mais sûrement, car avant cela, on me disait plutôt que j'avais un accent britannique, mais certainement pas allemand !!!
Bon...D'accord, je suis mariée à un allemand et je vis en Allemagne. Mais bon, on se rend dans un pays pour en apprendre la langue & la culture, pas pour en attraper l'accent dans une tierce langue étrangère !
Bref. C'était mon état d'âme du jour, et je me suis dit qu'il serait bon et sans doute drôle de vous le faire partager !
(Quand je vous disais, dans mon précédent message, que j'allais avoir du boulot avec mon anglais...! Quoique, je ne me fais pas d'illusion, je vais en avoir beaucoup, beaucoup aussi avec mon allemand...! Bref, c'est loin d'être gagné, tout ça !)
Chin up, though...Chin up!
vendredi 20 août 2010
Dans 1 mois, ça commence...!
Nous sommes le 20 août, donc dans un mois pile, à cette heure-ci, je serai assise dans une salle à Strasbourg, à écouter les explications et conseils des enseignants concernant l'année à venir...
Comme face à tout changement, c'est un mélange de peur et d'excitation qui s'empare de moi à chaque fois que je pense à ce premier jour ! (Et à l'année entière, en fait !)
Et un changement, c'en est un : je dois quitter Munich, où je vis actuellement, et passer en mode week-end pour voir ceux qui me sont chers...
Sans compter la reprise d'études : j'ai terminé ma dernière année d'études en 2005 et ai travaillé depuis, alors il faut se réhabituer au rythme "cours, travail à la maison, examens" ! Encore que ce ne devrait pas être un trop gros problème, car je dois dire que j'aime énormément apprendre, et les cours ont toute ma vie été un plaisir plutôt qu'autre chose.
Mais là, je sais que le challenge sera de taille...Je n'ai aucune idée de si je serai à la hauteur ou non.
Il est très difficile, à mon sens, d'évaluer ses langues, de savoir si telle ou telle langue que l'on parle est une langue C, ou pas tout à fait...Une langue B, peut-être, mais avec elle, "puis-je parler facilement de politique et d'économie" ? Bref...Tout un tas de questions auxquelles il faut pourtant répondre lorsqu'il s'agit de se présenter aux examens d'admission !
Et je me suis donc présentée avec un anglais B et un allemand C. Mais avec quelle combinaison ais-je finalement été admise ? Cela ne m'a pas été précisé.
Je sais que les enseignants sont particulièrement sévères avec les anglais et allemands B à Strasbourg, ce qui est normal car ce métier exige l'excellence (ou du moins qu'on s'en rapproche !)...
Je me prépare donc à une éventuelle rétrogradation de mon anglais...Peut-être que ça n'arrivera pas, mais mieux vaut y être préparée, arriver en cours sans prétention aucune, et faire confiance au jugement et conseils des interprètes qui nous feront cours.
Je crois que l'humilité est très importante dans ce métier, parce qu'on ne sait jamais tout, de toutes façons ! Quand on voit que même les interprètes chevronnés continuent à travailler leurs langues plusieurs heures par jour, ça laisse songeur...
Bref ! Comme le disait une élève qui vient de terminer son année de M1, "en tant qu'élève-interprète, tu n'as pas le temps d'avoir une vie sociale " ! A bon entendeur...!
Je vais donc retourner à mes lexiques, journaux, dictionnaires et autres Podcasts pour continuer à m'entraîner en vue de la rentrée ! Dans un prochain message, je me présenterai un peu plus, car je me rends compte que je n'ai pas encore expliqué ici mon parcours avant d'intégrer l'ITI-RI. Vous allez être surpris ! ;-)
Comme face à tout changement, c'est un mélange de peur et d'excitation qui s'empare de moi à chaque fois que je pense à ce premier jour ! (Et à l'année entière, en fait !)
Et un changement, c'en est un : je dois quitter Munich, où je vis actuellement, et passer en mode week-end pour voir ceux qui me sont chers...
Sans compter la reprise d'études : j'ai terminé ma dernière année d'études en 2005 et ai travaillé depuis, alors il faut se réhabituer au rythme "cours, travail à la maison, examens" ! Encore que ce ne devrait pas être un trop gros problème, car je dois dire que j'aime énormément apprendre, et les cours ont toute ma vie été un plaisir plutôt qu'autre chose.
Mais là, je sais que le challenge sera de taille...Je n'ai aucune idée de si je serai à la hauteur ou non.
Il est très difficile, à mon sens, d'évaluer ses langues, de savoir si telle ou telle langue que l'on parle est une langue C, ou pas tout à fait...Une langue B, peut-être, mais avec elle, "puis-je parler facilement de politique et d'économie" ? Bref...Tout un tas de questions auxquelles il faut pourtant répondre lorsqu'il s'agit de se présenter aux examens d'admission !
Et je me suis donc présentée avec un anglais B et un allemand C. Mais avec quelle combinaison ais-je finalement été admise ? Cela ne m'a pas été précisé.
Je sais que les enseignants sont particulièrement sévères avec les anglais et allemands B à Strasbourg, ce qui est normal car ce métier exige l'excellence (ou du moins qu'on s'en rapproche !)...
Je me prépare donc à une éventuelle rétrogradation de mon anglais...Peut-être que ça n'arrivera pas, mais mieux vaut y être préparée, arriver en cours sans prétention aucune, et faire confiance au jugement et conseils des interprètes qui nous feront cours.
Je crois que l'humilité est très importante dans ce métier, parce qu'on ne sait jamais tout, de toutes façons ! Quand on voit que même les interprètes chevronnés continuent à travailler leurs langues plusieurs heures par jour, ça laisse songeur...
Bref ! Comme le disait une élève qui vient de terminer son année de M1, "en tant qu'élève-interprète, tu n'as pas le temps d'avoir une vie sociale " ! A bon entendeur...!
Je vais donc retourner à mes lexiques, journaux, dictionnaires et autres Podcasts pour continuer à m'entraîner en vue de la rentrée ! Dans un prochain message, je me présenterai un peu plus, car je me rends compte que je n'ai pas encore expliqué ici mon parcours avant d'intégrer l'ITI-RI. Vous allez être surpris ! ;-)
vendredi 13 août 2010
Bonjour et bienvenue !
Je pose ici la première pierre de ce blog, destiné à présenter mon parcours en tant qu'élève-interprète à l'Institut des Traducteurs, Interprètes et Relations Internationales (ITI-RI) de Strasbourg.
La formation débutera le 20 septembre prochain, et se déroulera (si tout va bien) sur deux ans.
Un aperçu du programme de la première année se trouve ci-dessous.
http://itiri.unistra.fr/spip.php?article17
Je me suis présentée avec la combinaison suivante : français A, anglais B, allemand C.
Je parle aussi italien mais n'ai pas souhaité inclure cette langue dans ma combinaison, car mon italien nécessite à mon sens encore un peu de travail pour atteindre le niveau d'une langue C, sans oublier que l'allemand est à l'heure actuelle bien plus recherché que l'italien sur le marché de l'interprétation.
Je tiens à dédier ce premier message à Aymeric de Poyen, interprète de conférence, qui a lui-même consacré un blog à son parcours en tant qu'élève-interprète à l'Université de Westminster en 2007-2008.
http://objectifinterprete.blogspot.com/2007_09_01_archive.html
Parallèlement, Aymeric a eu la générosité de créer un forum très complet à l'intention de tous ceux qui s'intéressent au métier d'interprète, ou qui l'exercent déjà.
Je ne peux que vous conseiller vivement de le visiter !
http://interpreters.freeforums.org/
Et enfin, cette introduction ne serait pas complète sans un lien vers le site de référence, celui de l'AIIC (Association Internationale des Interprètes de Conférence). http://www.aiic.net/
On se retrouve dans 1 mois pour le début de l'aventure...
La formation débutera le 20 septembre prochain, et se déroulera (si tout va bien) sur deux ans.
Un aperçu du programme de la première année se trouve ci-dessous.
http://itiri.unistra.fr/spip.php?article17
Je me suis présentée avec la combinaison suivante : français A, anglais B, allemand C.
Je parle aussi italien mais n'ai pas souhaité inclure cette langue dans ma combinaison, car mon italien nécessite à mon sens encore un peu de travail pour atteindre le niveau d'une langue C, sans oublier que l'allemand est à l'heure actuelle bien plus recherché que l'italien sur le marché de l'interprétation.
Je tiens à dédier ce premier message à Aymeric de Poyen, interprète de conférence, qui a lui-même consacré un blog à son parcours en tant qu'élève-interprète à l'Université de Westminster en 2007-2008.
http://objectifinterprete.blogspot.com/2007_09_01_archive.html
Parallèlement, Aymeric a eu la générosité de créer un forum très complet à l'intention de tous ceux qui s'intéressent au métier d'interprète, ou qui l'exercent déjà.
Je ne peux que vous conseiller vivement de le visiter !
http://interpreters.freeforums.org/
Et enfin, cette introduction ne serait pas complète sans un lien vers le site de référence, celui de l'AIIC (Association Internationale des Interprètes de Conférence). http://www.aiic.net/
On se retrouve dans 1 mois pour le début de l'aventure...
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